Lors de la riposte de l’armée nigérienne contre  la secte islamiste nigériane Boko Haram après l’attaque meurtrière de Diffa (5 morts et 16 blessés), plusieurs assaillants ont été tués dont de nombreuses  » peaux claires « .

Selon une source sécuritaire, les peaux claires qui ont été tuées  avaient  en leur possession des documents maliens. Il s’agirait de Touaregs  d’origine malienne qui combattent aux côtés de Boko Haram. Ce qui confirme l’existence d’une connexion entre les narcoterroristes du nord de notre pays et ceux de la secte islamiste nigériane qui fait actuellement  face à une coalition militaire africaine. Ces narcoterroristes appuieraient  Boko Haram qui les avait accompagnés en 2012  dans leur cynique projet d’occupation et d’instauration de la charia au nord du Mali.  Au plus fort de la crise  du nord, les éléments de Boko Haram étaient reconnaissables  à travers leur accent anglais. Ils avaient accomplis certaines atrocités contre les populations civiles. Ils ont fui le nord de notre pays à la suite du déclenchement de l’Opération Serval.

Situation sécuritaire au Nord  du Mali :

  Un véhicule du ministère de la promotion de la femme enlevé par des hommes armés à Goundam

Un véhicule appartenant au ministère de la promotion de la femme et de l’enfant a été récemment enlevé sur la route de Goundam par des hommes armés. Ces assaillants, dont les identités ne nous ont   pas été  révélées, ont disparu une fois leur forfait accompli. Nous ne sommes pas en mesure de dire si les personnes se trouvant à bord du véhicule ont été enlevées comme c’est souvent le cas pour les bandits qui écument cette partie du  pays.

Il y a lieu de signaler que la localité de Goundam fait l’objet d’une série d’attaques depuis janvier 2015. La dernière en date est celle survenue  entre Tombouctou et Goundam, principalement à Douékéré. Le Commandant de brigade de Goundam et trois militaires ont été tués et des véhicules enlevés. Le MNLA et la milice arabe qui lui est proche sont souvent accusés d’être derrière les attaques qui surviennent dans le cercle de Goundam. Ils sont très mobiles dans la zone et bénéficient souvent de complicité.

Niafunké : Un entrepreneur échappe de justesse à une mort certaine grâce à la vigilance de l’armée

L’entrepreneur en question voulait rentrer à Niafunké  à bord de son véhicule,  dans la nuit de mercredi au jeudi 12 février,   aux environs de 20h15,  lorsque des tirs de sommation l’obligèrent à s’arrêter au niveau d’un barrage tenu par des militaires maliens. L’homme a été obligé de se conformer aux consignes de sécurité jusqu’à l’arrivée des militaires qui l’ont fouillé avant de passer le véhicule au peigne fin. Toutefois,  depuis la recrudescence de l’insécurité au nord, toute rentrée tardive dans la ville doit être signalée aux forces de sécurité. L’entrepreneur n’a pas eu la  présence d’idée d’informer le détachement de l’armée malienne. N’eût été  la vigilance de celle-ci, l’homme se serait fait abattre.

Rassemblés  par  Abdoulaye   DIARRA

Source:  L’Indépendant