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L’ONU au centre des échanges sur la « Catastrophe climatique » : Les dirigeants du monde se réuniront 23 septembre prochain

Aux Émirats arabes unis, s’est tenue, le week-end dernier, une rencontre préparatoire du sommet prochain sur le climat le 23 septembre   à New York. Compte tenu de la grandeur de la « catastrophe », le chef de l’Organisation des Nations-Unies ONU, Antonio Guterres appelle à agir contre cette avancée rapide de la menace.

 

Selon le patron des Nations-Unies, les pays ne respectent pas certaines dispositions de l’accord de Paris de 2015, visant à limiter le réchauffement à +2 ‘c d’ici la fin du siècle : « chaque semaine apporte son lot de nouvelles destructions liées au climat », a martelé Antonio Guterres, selon Rfi, en citant les inondations, sécheresses, canicules, incendies et méga tempêtes survenus dans le monde, ces dernières années. Au cours  de cette rencontre à Abu Dhabi, le week-end passé,  des représentants   de gouvernements et de la société de plusieurs pays ont proposé, selon Rfi, diverses  propositions  de solution  qui seront discutées lors de la  prochaine rencontre en septembre à New York, considérée  comme le premier  grand  rendez-vous  de dirigeants mondiaux  sur le  changement climatique depuis l’Accord de Paris en 2015. Antonio Guterres précisera que : « nous sommes ici, car le monde est confronté à une grave urgence climatique. Le dérèglement climatique a lieu maintenant et cela nous concerne tous. Il progresse même plus vite que ce que prévoyaient les meilleurs scientifiques mondiaux. Et il devance nos efforts  pour endiguer. Le changement climatique va plus vite que nous. Mais nous savons que même si les promesses de l’accord de Paris sont pleinement tenues, nous serons quand même à une hausse des températures  d’au moins 3 ‘c d’ici la fin du siècle, une catastrophe pour la vie telle que nous la connaissons ». Pour la ministre française de la transition écologique, Brune Poirson, la « mobilisation de fonds privés » est autant nécessaire que le respect de l’Accord de Paris qui fixe le transfert de 100 milliards de dollars aux nations en  voie  de développement. Elle dira ensuite que ces fonds pourront financer des actions en faveur de la protection du climat, comme notamment, selon Rfi, le domaine des énergies  renouvelables.

ISSA DJIGUIBA

Le Pays

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