Le centre-ville de la capitale afghane a secoué au rythme d’une explosion à la voiture piégée, ce lundi 1er juillet 2019, faisant un mort et près de 93 blessés dont d’une cinquantaine d’écoliers. L’attaque a été revendiquée par les talibans.
Au moment où les pourparlers ont débuté, juste le samedi à Doha, entre les États unis et les Talibans, pour trouver une solution définitive au conflit afghan, cette nouvelle attaque des talibans du 1er juillet vient de semer le doute, quant à la réussite des négociations. La reprise de ces pourparlers, engagés depuis septembre dernier est basée, selon RFI, sur le retrait des troupes américaines, l’assurance que l’Afghanistan ne servira pas de refuge pour les groupes terroristes voulant attaquer d’autres pays, un dialogue inter-afghan et un cessez-le-feu permanent. A retenir qu’elle avait déjà coïncidé, selon RFI, avec une attaque des talibans en faisant 25 morts, du côté des membres des milices progouvernementales en Afghanistan. Pour cette nouvelle attaque indiquée à l’AFP par un porte-parole du ministère de l’Intérieur, Nasrat Rahimi, c’est une voiture piégée qui a d’abord explosé, puis plusieurs assaillants ont attaqué depuis un bâtiment, le centre logistique et d’ingénierie du ministère de la Défense, dans le quartier de Puli Mahmood Khan, selon Rfi. Un quartier qui abrite les fédérations afghanes de football et cricket, de même que les bâtiments de militaires : « une énorme explosion s’est produite près du portail de la fédération » a déclaré à l’AFP, selon Rfi, un porte-parole de la fédération. Le premier bilan officiel, selon Rfi, fait état de 1 mort et 93 blessés dont une cinquantaine d’écoliers, touchés par les éclats de verre provoqués par la déflagration, selon : « des dizaines de blessés ont été transférés dans les hôpitaux » a écrit, selon Rfi, Wahidoullah Mayar, un porte-parole du ministre de la Santé, sur son compte twitter. Selon Rfi, l’attaque a été revendiquée par les talibans, au moment où, le secrétaire d’État américain Mike Pompe avait dit, selon Rfi, espérer un accord de paix avec les Talibans « avant le 1er septembre », lors de sa visite à Kaboul, la semaine dernière.
ISSA DJIGUIBA
Le Pays