Depuis dimanche 30 juin 2019, les dirigeants européens sont réunis en sommet à Bruxelles pour désigner les nouveaux occupants des postes de l’Union européenne. Du dimanche à lundi, des négociations en cours n’ont porté aucun fruit. Par conséquent, le sommet censé avoir de résultats hier lundi a été suspendu jusqu’à ce mardi 11H.
Peut-on parler d’un conflit d’intérêt ou d’une simple difficulté à trouver un compromis au sujet de la désignation des nouveaux membres de l’UE ? En tout cas, les résultats attendus hier lundi n’ont pas pu être homologués pour faute de consensus. Venus au sommet pour coopter les nouveaux occupants des postes, les échanges font par les dirigeants européens durant la nuit du dimanche n’ont abouti à rien. Selon certaines estimations, la présidence du parlement européen dont le mandat dure deux ans et demi, pourrait être partagée entre le Parti populaire européen droite (PPE) et les libéraux. Le candidat du PPE, Manfred Weber, recalé à l’occasion du précèdent sommet tenu le 20 juin, pourrait selon le « Monde », obtenir un lot de consolation. Evoquant son manque d’envergure pour un poste d’une telle importance, Emmanuel Macron s’est d’ores et déjà opposé à sa nomination à la tête de la commission de l’UE. Retenons que la droite semble détenir la clé de ces nominations. Cela, pour raison qu’aucune solution ne peut pas être assurée sans le soutien de celle-ci du fait qu’aucune majorité n’est possible sans le vote de son groupe. Parmi les postes sensibles de l’UE de cette année, figure celui de la présidence de la BCE. Suivant une source européenne, le président du conseil, Donald Tusk, aurait rencontré hier lundi le président Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel pour évoquer la possibilité d’un nouveau sommet dans 15 jours. Suivant la même source, les deux l’auraient répondu que « c’est hors de question, il faut absolument qu’on trouve un accord aujourd’hui ».Suivant les propos du président sortant, Antonio Tajani, membre du PPE, « nous élirons notre nouveau président le 3 juillet quel que soit le résultat du sommet », disait-il le dimanche. En cas d’accord entre les chefs d’Etats et de gouvernement sur la présidence de la commission, confirment les données, le parlement se prononcera sur une éventuelle candidature lors de la seconde session du 15 au 18 juillet.
Mamadou Diarra
Le Pays