Le président libérien Georges Weah est cité dans une affaire de meurtre qui visait Tellia Urey, une candidate du CPP (Collaborating political parties), une coalition de partis d’opposition, à l’élection législative partielle à Monrovia dont la date n’a pas été fixée, rapporte Afrique sur 7.
Madame Urey accuse le partis politique du chef de l’Etat d’avoir tenté de l’assassiner. « J’étais en réunion avec mes partisans samedi quand les supporters du CDC (parti au pouvoir) ont commencé à lancer des pierres sur notre bâtiment, à briser les vitres », a-t-elle expliqué face à la presse le lundi 19 août 2019 ajoutant que l’un d’entre les partisans « est rentré avec un couteau et a essayé de m’atteindre, mais il a été repoussé par mes partisans ».
Tellia Urey a estimé qu’ils ont eu la vie sauve « grâce à un sympathisant qui a réussi à faire rentrer sa voiture et à nous escorter jusqu’à elle » accusant George Weah, le président d’être à la base de cela. Elle a aussi rappelé que le chef de l’Etat a affirmé en juin dernier que « sous sa présidence, aucun Urey ne gagnerait une élection » au Libéria.
Les autorités libériennes ont qualifié les violences « d’épouvantables » à travers un communiqué. Elles ont estimé qu’il s’agissait d’échauffourées « entre supporters du CDC et des quatre partis d’opposition, non sans annoncer qu’une enquête est ouverte afin que les coupables puissent répondre devant la justice ».
Le 7 juin 2019, des milliers de libériens avaient été appelés dans les rues pour manifester contre le pouvoir de George Weah, élu depuis le 22 janvier 2018.
Afrikmag