Monsieur le président,

Le haut conseil des maliens de l’extérieur en tant qu’instrument et cadre de concertation autour des problèmes posés aux maliens de l’extérieur, il sert de trait d’union entre les pouvoirs publics et les compatriotes de l’extérieur dans les pays d’accueil.

Il a pour but de :

Représenter tous les ressortissants  maliens résidant à l’extérieur sans distinction de l’origine régionale, ethnique, social, de sexe et de religion.

Promouvoir l’union et la solidarité entre les maliens de l’extérieur.

Porter assistance aux maliens de l’extérieur dans leurs pays de résidence.

Susciter leur contribution au développement économique, environnemental, social, culturel et sportif du Mali.

Promouvoir la paix et l’intégration entre les peuples.

Le haut conseil des maliens de l’extérieur est organe consultatif à caractère associatif, apolitique, laïc, non discriminatoire et à but non lucratif.

L’Etat et le Haut conseil des Maliens de l’extérieur s’emploient  à créer les conditions favorables d’une parfaite coopération entre les organes représentatifs des maliens de l’extérieur d’une part, et les structures étatiques. Missions Diplomatiques et consulaires d’autre part.

Monsieur le président, ce rappel en vaut la peine car vous avez commis une faute très grave. Il est aussi important pour éclairer la lanterne des milliers de nos compatriotes qui ne connaissent pas bien le fondement de cette très grande association (HCME).

En réalité qu’est-ce qui s’est passé, le jeudi 12 septembre 2013 vous aviez accordé une interview a un de mes confrères Moussa Kondo du journal l’Express. Avec le flair d’un grand journaliste, il vous a posé l’une des questions que le monde souhaite l’avoir dans son questionnaire, il disait ceci : En tant que président du haut conseil des maliens de l’extérieur avez-vous aujourd’hui des points de regrets par rapport à votre structure, ou des propositions pour un avenir plus radieux pour les Maliens de l’extérieur?

Réponse de M Habib Sylla : Je ne vais pas jouer la même musique que certains autres responsables de structures ou des partis politiques, car pour moi ce n’est pas le moment de faire des revendications, ou de déposer des doléances…Plus loin vous disiez qu’il ya eu  plusieurs rencontres de hauts sommets, et des forums sur nous les maliens de l’extérieur, mais il n’ya jamais eu de suivi par rapport aux conclusions de ces nombreuses rencontres. Ces rapports et leurs conclusions dorment dans les tiroirs des bureaux du Haut conseil des maliens de l’extérieur, dont vous dirigez il ya à peu près cinq ans.

Monsieur le président pendant cinq ans qu’est-ce que vous et vos collègues ont fait pour faire bouger ces rapports et leurs résolutions ?

Quelle démarche avez-vous mené pour faciliter le retour des maliens de l’extérieur.

Quelle politique avez-vous adopté pour inciter les émigrants à orienter leurs épargnes vers le Mali ?

Après ce constat d’échec, vous devez démissionner avec toute votre équipe, dans un plus bref délai.

En plus de nos (04) représentants au sein du Haut conseil des collectivités, et de (03) au  sein du conseil économique social et culturel.

LES MALIENS DE LA DIASPORA DOIVENT ETRE REPRESENTES  PAR DIX (10) REPRESENTANTS AU SEIN DE L’ASSEMBLEE NATIONALE. NOUS DEVONS PLEINEMENT PARTICIPER AUX ELECTIONS LEGISLATIVES COMME TOUT BON CITOYEN.

Je ne mène le combat de personne, encore moins être à la solde de qui que ce soit.

Je suis le seul auteur de cet article, je m’assume entièrement, et j’en tirerai toutes les conséquences. J’ai agi de la sorte parce que tout simplement mon statut de malien de l’extérieur me l’indique et ma qualité de président des maliens de Washington  et encore membre du nouveau bureau du Conseil des Maliens des Etats-Unis d’Amérique me l’impose.  Je demande au Président de la République, au Premier Ministre de donner les moyens humains matériels et financiers au nouveau Ministre des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, pour qu’il parcourt le monde entier afin de rencontrer,  discuter et échanger avec la diaspora, et d’organiser très prochainement les assises de la conférence nationale, chose que M. Sylla devrait faire depuis cinq ans. Le gouvernement en a assez. Vous avez montré votre limite, il ne vous reste plus qu’à rendre le tablier et libérer les lieux.

DIOCOLO COULIBALY

Citoyen malien de la dispora