Sur les 1770 km de côtes libyennes, les départs de clandestins n’ont cessé de s’intensifier depuis que le pays est tombé dans le chaos, miné par la lutte au pouvoir (deux gouvernements et Parlements) et meurtri par les combats, laissant les mains libres aux passeurs.
Ces côtes ne sont situées qu’à un peu plus de 300 km de l’île italienne de Lampedusa, que des centaines de migrants venus d’Afrique, de Syrie ou d’autres zones de conflit tentent chaque semaine d’atteindre.
Conditions cruelles
Les conditions épouvantables pour les migrants, ajoutées à la spirale de l’anarchie et des conflits armés, montrent à quel point la vie est dangereuse aujourd’hui en Libye, souligne Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty.
Les violences touchent à la fois les réfugiés et les « communautés de migrants vivant et travaillant depuis des années » dans le pays, souligne Amnesty dans son rapport intitulé « La Libye est pleine de cruauté ».
source : Autre Presse