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Les violences faites aux personnes atteintes d’albinisme : Plus de 700 cas répertoriés uniquement en Afrique subsaharienne ces 10 dernières années

Dans le cadre de sa mission pour la protection des droits de l’homme en général, Mme Ikponwosa Ero, experte indépendante onusienne des droits de l’homme, a orienté ce  mardi 5 mars  devant le conseil des droits de l’homme à Genève, son combat vers les violences que sont victimes les personnes atteintes d’albinisme. Elle donne des chiffres alarmants de ces attaques durant les 10 dernières années en Afrique subsaharienne. 

Devant le conseil des droits de l’homme à Genève, Mme Ero a déclaré que « ce n’est une surprise pour personne d’apprendre que les personnes atteintes d’albinisme continuent d’être l’objet d’attaque en Afrique subsaharienne » et  en Afrique australe particulièrement cette année. En se référant sur ses visites de terrain, l’experte onusienne donne les statistiques des violences subies par les albinos en Afrique subsaharienne, dont près de 10 cas crédibles rapportés lors de sa visite au  Kenya  en moins  de deux semaines. Ces données ne représentent  que le minimum  parmi toutes les discriminations, les  stigmatisations  et les exclusions sociales  que sont victimes en   longueur des journées  les personnes atteintes d’albinisme dans le monde. En temps normal et dans la plupart des cas,   ces formes d’attaques ne sont pas prises en compte dans les rapports de situation de beaucoup de pays  comme le souligne Mme Ero que  dans la région pacifique, les Fidji n’ont pas de rapport faisant état d’attaques rituelles  ou systématiques contre les personnes atteintes d’albinisme : « Pourtant, l’archipel a l’une des fréquences d’albinisme les plus élevées  du monde avec une personne atteinte sur 700 », a déclaré la responsable des droits de l’homme. L’experte des Nations unies a également souligné sa crainte face aux barrières  qui empêche  de mener à bien la lutte contre cette discrimination. Parmi ces barrières, Mme Ero cite les problèmes  d’accessibilité  de la justice souvent  par l’illettrisme de la victime  et le manque d’évaluation des taux de procès réussis pour ces cas de nature   précis.  Elle cite également le manque de  véritable législation  par de nombreux pays.

ISSA DJIGUIBA

Source: Le Pays

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