Colonel Assimi Goita Président de la transition : Classement historique des bâtiments de l’INA au Mali.

Lors du Conseil des Ministres tenu hier au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi Goita, Président de la transition et Chef de l’État, une décision historique a été prise pour préserver l’héritage culturel du Mali. En effet, un projet de décret portant classement des anciens bâtiments de l’Institut National des Arts (INA) a été adopté, marquant ainsi un moment crucial dans la préservation de la mémoire collective et du paysage urbain de Bamako.

Bamada.net-Fondé en 1933 sous le nom de Maison des Artisans Soudanais, l’INA a traversé les époques en formant des générations d’artistes, d’artisans et de passionnés de la culture. De la Maison des Artisans Soudanais à l’École Artisanale de Bamako, puis à l’Institut National des Arts de Bamako en 1963, cette institution a été le berceau de nombreux talents maliens renommés, contribuant ainsi à enrichir le patrimoine culturel du pays.

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Cependant, au fil du temps, les bâtiments historiques de l’INA ont souffert de diverses difficultés, notamment en termes d’accessibilité, de vétusté et de nuisances environnementales. Face à ces défis, la nécessité de délocaliser l’établissement est devenue impérative, conduisant à un débat sur le sort des anciens bâtiments.

Ces bâtiments, de style néo-soudanais et érigés sur la parcelle de terrain n°1752 de la Commune II du District de Bamako, ont été inscrits à l’inventaire du patrimoine culturel national en 2009. Ils représentent un témoignage vivant de l’histoire artistique et culturelle du Mali, et contribuent de manière significative à l’identité visuelle de la capitale.

Le projet de décret adopté lors du Conseil des Ministres consacre officiellement le classement des anciens bâtiments de l’INA dans le patrimoine culturel national. Cette décision marque une étape cruciale dans la protection juridique de ces trésors architecturaux, garantissant ainsi leur préservation pour les générations futures.

En renforçant la reconnaissance officielle de ces bâtiments en tant que partie intégrante du patrimoine culturel du Mali, le gouvernement démontre son engagement envers la préservation de l’histoire et de la richesse culturelle du pays. Cette action reflète également une prise de conscience collective de l’importance de protéger et de valoriser les vestiges du passé pour nourrir l’avenir de la nation.

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En consacrant les anciens bâtiments de l’INA comme un élément essentiel du patrimoine matériel urbain de Bamako, le Mali réaffirme son attachement à son histoire et à son identité culturelle, tout en ouvrant la voie à de nouvelles initiatives visant à promouvoir et à célébrer l’art et la culture à travers le pays.

Cette décision historique témoigne de la volonté du gouvernement malien de préserver et de valoriser son patrimoine culturel, affirmant ainsi la place centrale de l’art et de la culture dans le développement et l’avenir de la nation.