En Afrique centrale, les start-up totalisent près de 82 millions $ de fonds captés entre 2019 et juin 2022. Cela représente moins de 1% des financements obtenus par les start-up sur le continent, au cours de la période. Avec une seule transaction effectuée, le Congo est la locomotive de la région.

Entre 2019 et juin 2022, les start-up d’Afrique centrale ont levé un total de 82 millions $. C’est le montant le plus faible comparativement aux fonds captés par les start-up des autres régions (Afrique de l’Ouest, du Nord, de l’Est, australe).

Ces 82 millions $ « représentent moins de 0,8 % du total des financements levés sur la période en Afrique », précise la plateforme Africa : the big deal, dans une nouvelle étude publiée ce mardi 26 juillet.

Le Congo est la locomotive de la région depuis 2019, avec un total de 37 millions $ captés par une seule start-up, à savoir : Jambo. Celle-ci ambitionne d’intégrer des Africains à la Web 3, et avait obtenu un premier financement d’amorçage de 7,5 millions $ en février 2022, et un investissement de suivi de 30 millions $ en mai dernier. « Cet accord était le premier tour de table à 8 chiffres jamais enregistré par une start-up dans la région, et reste le seul à ce jour », révèle Africa : the big deal.

Après le Congo, suit la RDC dont les start-up totalisent 24 millions $ de fonds levés depuis 2019. Le Cameroun arrive à la troisième position avec un total de 18 millions $ captés par ses start-up.

A l’opposé du Congo qui n’a enregistré qu’une seule transaction, en RDC et au Cameroun, les fonds levés résultent d’une variété de transactions exécutées dans plusieurs secteurs d’activités. Les autres pays d’Afrique centrale n’ont pas été classés par la plateforme.

Notons que les start-up de la région ouest-africaine ont attiré le plus de financements en Afrique depuis 2019, avec un total de 4,2 milliards $ levés. Celles d’Afrique de l’Est totalisent 2,3 milliards $ levés, au cours de cette période, tandis que leurs homologues d’Afrique du Nord ont mobilisé 1,5 milliard $.

Chamberline MOKO

Source : Agence Ecofin