La prostitution est un phénomène répandu dans de nombreuses sociétés à travers le monde, prenant différentes formes et s’adaptant aux contextes locaux. À Bamako, un modèle de prostitution émergeant est celui des « Salons de Massage ». Sous une apparence de bien-être et de relaxation, ces établissements cachent en réalité des activités sexuelles rémunérées, exploitant souvent des femmes dans des situations vulnérables. Cet article examine ce phénomène et souligne la nécessité de mesures pour protéger les individus concernés et combattre l’exploitation sexuelle.
Bamada.net- Le camouflage sous le prétexte du massage : Les « Salons de Massage » se présentent comme des centres de relaxation et de détente, offrant des services de massage traditionnels. Cependant, derrière cette façade se cache un marché clandestin où les clients peuvent acheter des services sexuels avec les masseuses présentes. Cette tromperie permet aux propriétaires de ces établissements de contourner les lois qui interdisent explicitement la prostitution au Mali.
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La vulnérabilité des travailleuses du sexe : La majorité des femmes employées dans ces salons de massage sont issues de milieux défavorisés et souvent confrontées à des difficultés économiques. Elles se retrouvent piégées dans un cycle d’exploitation, contraintes de se livrer à des actes sexuels pour subvenir à leurs besoins. La violence, les abus et les risques pour leur santé physique et mentale font partie de leur quotidien, exacerbant ainsi leur vulnérabilité.
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Les défis de la répression : Bien que la prostitution soit illégale au Mali, la répression des « Salons de Massage » s’avère complexe. Les propriétaires de ces établissements peuvent bénéficier de la tolérance tacite des autorités locales, voire de la corruption.
Cela rend difficile la mise en place de mesures efficaces pour combattre cette forme d’exploitation sexuelle et protéger les travailleuses du sexe.
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Sogolo Mussa
Source: Bamada.net