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Massage au Mali, 15000 FCFA pour les parties intimes… des révélations incroyables !

Poursuivis pour exploitation d’un établissement pour prostitution clandestine, prostitution sans carnet sanitaire, le gérant du salon de massage « Damou-Massage » et ses deux employées risquent respectivement une condamnation de 2 ans et de 2 mois ferme. Jadis un métier peu rentable et réservé aux grand-mères, […] Poursuivis pour exploitation d’un établissement pour prostitution clandestine, prostitution sans carnet sanitaire, le gérant du salon de massage « Damou-Massage » et ses deux employées risquent respectivement une condamnation de 2 ans et de 2 mois ferme.

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Ils seront fixés sur leur sort le 27 Novembre Jadis un métier peu rentable et réservé aux grand-mères, le massage est de nos jours une profession bien rémunérée. Cause pour laquelle, depuis quelques temps, on remarque dans Bamako et sa banlieue, la prolifération des salons de massages. Et, si nos grands-mères massaient les nouveaux nés et les parturientes, les nouveaux salons de massage ont la réputation d’être des lieux de prostitution clandestine. Jeune célibataire, Cheikh A.Diallo a ouvert un salon baptisé «Damou-Massage» pour gagner sa vie et satisfaire les besoins de ses parents. LES PARTIES INTIMES A 15 MILLE FRANCS

Pour mener à bien ses activités, il emploie deux bonnes dames en l’occurrence Maimouna Diarra, divorcée et mère de trois bouts de bois de Dieu et Amy Ballo, célibataire sans enfant. Toutes de teints clairs et avec des formes généreuses auxquelles aucun homme normalement constitué ne saurait résister. Ces dernières offraient à la clientèle, constituée uniquement d’hommes, des services tels que le massage-relaxe, le massage-doux, le massage-tonifiant et le massage-plus ou massage-fini. Celui-ci consistait à masser les parties intimes du client jusqu’à ce qu’il éjacule, à défaut d’entretenir des rapports sexuels avec lui. Le prix de ce massage est fixé à 15 mille francs Cfa. Quant aux autres types de massage, leur prix est estimé à 10 mille francs, la séance. En guise de salaire, ces deux dames percevaient, chacune la somme de 50 mille francs par mois en plus des primes qu’elles recevaient variant d’un client à un autre. Informés sur l’activité délictuelle qu’on exerce dans cet établissement, les policiers, en tenue civile, font une descente sur les lieux. Ils délèguent d’abord un des leurs qui se présente comme un client. Une fois à l’intérieur, il tombe sur Maïmouna Diarra avant de lui signifier qu’il voulait un massage-fini. C’est-à-dire un massage qui terminera par une partie de de jambes en l’air. Celle-ci l’invite dans une chambre qu’elle ferme à clé. Le massage démarre. Le plaisir que lui procure les mains de la masseuse atteint son paroxysme. L’homme est au nirvana. Du coup, il propose à la dame une partie de jambes en l’air moyennant la somme de 50 mille francs. Une proposition que Maïmouna Diarra va accepter, sans détours. Hop ! La conjonction sexuelle démarre. C’est le moment choisi par les autres limiers pour faire irruption dans le salon. Ils les trouveront en pleins ébats. Sans perdre de temps, ils arrêtent le propriétaire du salon, Cheikh Ahmadou Diallo, la dame Maïmouna Diarra ainsi qu’Amy Ballo qui attendait l’arrivée où le coup de fil d’un client. Des perquisitions ont permis de trouver des préservatifs dans les différentes chambres du salon. A la barre du tribunal des flagrants délits de Bamako, Cheikh Ahmadou Diallo, poursuivi pour exploitation d’un établissement pour prostitution clandestine a nié les faits qui lui sont reprochés. A l’en croire, ses deux employées ne sont pas des prostituées et elles se limitent seulement à leur travail. Le sexe un muscle comme tous les autres Mieux, pour prouver que c’est de façon légitime qu’il a monté son salon, il souligne qu’il dispose d’un registre de commerce et un NINEA en bonne et due forme. Interrogé sur la bonne marche de ses activités, il soutient qu’en ces temps qui courent, les choses sont au ralenti. «Mais auparavant, on s’en sortait bien », déclare-t-il, pour répondre à la question du procureur. Interrogées à leur tour, les deux belles dames ont crié haut et fort qu’elles ne sont pas des prostituées. A les en croire, même si elles n’ont pas eu de diplômes dans ce domaine, cela ne les empêche pas de faire convenablement leur travail. Elles se limitaient seulement au massage et ne se sont jamais aventurées à passer outre avec un client. Le parquet, dans ses réquisitions, déclare coupables les trois prévenus des chefs de délits pour lesquels ils sont poursuivis. Il requiert, sur ce, 2 ans ferme contre Cheikh Ahmadou Diallo et 2 mois ferme à l’encontre des deux dames accusées du délit de prostitution sans détention de carnet sanitaire. Dans leurs plaidoiries, les conseils de la défense ont plaidé la relaxe pure et simple des trois prévenus. Ce à titre principal et à titre subsidiaire, de leur faire une application bienveillante de la loi. A les en croire, ces deux dames sont victimes de la conjoncture difficile et contraintes d’accepter n’importe quel boulot, pour nourrir des enfants. En plus, elles ne peuvent pas détenir de carnet sanitaire si l’on sait qu’elles ne sont pas des prostituées mais plutôt des masseuses. Et, leurs mains sont incapables de transmettre le VIH à leurs clients. Allant plus loin que ses paires, Me Keita , l’un des conseils de la défense soulignera que personne ne peut affirmer que la dame Maïmouna Diarra a été surprise en pleins ébats avec cet homme qui serait un policier. En outre, poursuit-il, le fait de masser un sexe ne constitue pas un délit. Car la masseuse ne se vend pas. «Il n’y a aucun texte de loi qui dit que le massage est un délit», évoque-t-il. Se voulant être on ne peut plus clair dans sa défense, il soutient que «le sexe est un comme tout autre muscle. Il fait partie du corps et ne peut pas faire l’exception». Avant de faire dans l’ironie en déclarant : «Tout travail bien fait finit bien»

Source : Maliactu.info

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