Une nouvelle génération de salons de massage a fait son apparition sur le continent africain. Dans ces salons, le massage se transforme en une partie de jambes en l’air entre la masseuse et le « massé » ou le client.
C’est une sorte de prostitution déguisée qui ne dit pas son nom. Au Sénégal, un salon de message dénommé « Sophia-Massage » se sert de son nom pour faire de la prostitution de luxe. Le gérant et ses deux employés ont été arrêtés par la police pour pratique de prostitution clandestine. Ils risquent respectivement une condamnation de 2 ans et de 2 mois ferme.
Selon nos informations, les faits se sont produits dans une banlieue de Dakar. Le salon «Sophia-Massage» appartiendrait à Cheikh A.B Khadim Rassoul. Il offre des séances de massage uniquement aux hommes : le massage-relaxe, le massage-doux, le massage-tonifiant. Un business qui lui permet de gagner sa vie.
Mais le gérant de ce salon a décidé, avec l’accord de son patron sans doute, de proposer des massages très intimes à la clientèle. Il s’agit des massages des parties génitales du client ; et bien plus une possibilité de faire du sexe avec les masseuses ! Maimouna Diarra, divorcée et mère de trois enfants et Amy Gueye, célibataire sans enfant. Toutes deux très belles femmes qu’aucun homme ne refuserait d’avoir de moments intimes avec elles. En guise de salaire, ces deux dames perçoivent, chacune, la somme de 50 mille francs par mois en plus des primes qui varient d’un client à un autre.
Cette partie du massage le gérant l’a baptisée le massage plus ou massage fini. Celui-ci consiste à masser les parties intimes du client jusqu’à ce qu’il éjacule, à défaut d’entretenir des rapports sexuels avec lui. Le prix de ce massage est fixé à 15 mille francs Cfa. Quant aux autres types de massage, leur prix est estimé à 10 mille francs la séance.
Informée de l’activité illicite du salon, la police décide de mener ses enquêtes. Un policier en civil se rend dans le salon. Il se fait passer pour un client. Maïmouna Diarra, sa masseuse, le fait entrer dans une chambre arrière. Elle ferme à clé. Le massage démarre. Le plaisir que lui procure les mains de la masseuse atteint son paroxysme. L’homme est bien dressé. Il propose ainsi de faire un massage fini. C’est-à-dire avoir une partie de jambes en l’air moyennant la somme de 50 mille francs. Une proposition que Maïmouna Diarra accepte sans hésiter.
La suite, le gérant et les deux masseuses ont été arrêtés. Ils risquent l’emprisonnement.