Le samedi 29 août 2015 à la Maison de la presse de Bamako, le porte-parole du contingent actuellement en formation au Maroc, l’imam El Hadji Mohamed Haïdara, accompagné des imams Boubacar Diallo et Lacina Diabaté, ont animé une conférence de presse pour expliquer et informer l’opinion nationale sur le déroulement de la formation, la place et le rôle qu’ils entendent jouer à leur retour du Maroc.
A la question de savoir pourquoi ils ont été au Maroc pour cette formation initiée par le Roi Mohamed VI ? Le porte-parole a répondu qu’un jour Ibrahim Boubacar Kéita alors candidat à la présidentielle mangeait à la maison. Il a reçu un appel de l’étranger venant du Maroc et c’était le Roi Mohamed VI. Son interlocuteur lui a dit : c’est vous Ibrahima Boubacar Kéita ? Il a répondu oui. Le Roi de demander : vous êtes candidat à l’élection présidentielle du Mali ? Il dit oui, et le Roi de répondre OK et d’expliquer que c’est le président Gabonais, Ali Bongo qui lui a donné le contact et qu’il est prêt à aider IBK sur tous les plans. Il a promis de venir rende visite à son interlocuteur après l’élection présidentielle avec des équipes médicaux qui vont soigner gratuitement. Aussi, a-t-il promis de former 500 imams maliens au Maroc dans la pratique et le bon comportement en islam, histoire de lutter contre le radicalisme d’Islamique. « Voilà pourquoi on a été au Maroc pour la formation ».
Le Roi Mohamed VI a promis de former 500 imams maliens dont le premier lot composé de 100 imams, parti depuis novembre 2013, est actuellement en congé à Bamako.
La formation prend fin en décembre 2016. Le deuxième contingent est parti cette année et est au nombre de 200 imams.
Le porte-parole des imams du premier contingent l’imam El Hadji Mohamed Haïdara, a, au cours de la conférence de presse, souligné que leur rôle n’est pas de venir prendre la place de quelqu’un après la formation. « Non, pas du tout. Notre rôle sera de former les imams qui sont là et qui n’ont pas eu la chance de bénéficier de cette formation.
Donc, c’est notre souhait aussi de rassembler tous les Maliens pour la bonne pratique de l’islam. Il y aura aussi des changements de comportements et de langages de tous et particulièrement les imams ».