C’est ce qu’a annoncé Mark Esper, secrétaire d’Etat américain à la défense : « Nous n’allons pas retirer totalement nos forces d’Afrique… Je sais que c’est la préoccupation de beaucoup de gens, mais encore une fois, je dirais qu’aucune décision n’a encore été prise, c’est un processus », a déclaré le responsable, dans des propos relayés par Reuters.
Cette déclaration intervient dans un contexte d’inquiétude croissante de la communauté internationale concernant un retrait des forces américaines du Sahel, un des principaux foyers du terrorisme mondial.
La ministre française des Armées, Florence Parly avait effectué une visite à Washington DC le 27 janvier, afin de convaincre les Américains de rester dans cette large zone sujette depuis plusieurs années à des attaques récurrentes de la part des groupes djihadistes. Quelques jours après le sommet du G5 Sahel à Pau, cette démarche s’inscrivait dans une stratégie d’intensification des actions françaises contre les groupes terroristes qui sévissent dans la région.
Au Sahel
Les Etats-Unis représentent un allié de poids pour la force française Barkhane grâce à leur aide en matière de renseignement et de ravitaillement en vol, mais également de formation, d’équipement et de financement des armées locales. Une aide difficilement remplaçable en cas de retrait américain, alors qu’à quelques mois de la prochaine présidentielle, le président Donald Trump continue de confirmer son intention de sortir les Etats-Unis de ce qu’il appelle les «guerres sans fin».
Agence Ecofin