Prévue ce 4 janvier, la journée ville morte à Tombouctou est suspendue « pour le moment » par les organisateurs.
Suite à l’enlèvement du véhicule du lycée public de Tombouctou hier et la blessure par balle d’une petite fille ce 3 janvier dernier par deux hommes armés non identifiés, des organisations de la société civile avaient prévu d’organiser une journée ville morte en guise de protestation.
Une manifestation a eu lieu ce matin contre la mairie de Tombouctou, où des manifestants avaient implantés des tentes la veille.
Selon Ibrahim Boini (IB), le président du collectif Tombouctou réclame ses droits « aller à la ville morte n’est pas importante pour le moment ». Mais les manifestants gardent leurs positions sous les tentes érigés devant la mairie de la ville « jusqu’à ce que les autorités interviennent pour trouver une solution définitive aux attaques, bandits armés, terroristes, djihadistes dont ils sont victimes », a dit IB.
Nordsud journal