Trafic, faiblesse des contrôles ou don d’armes
Les groupes jihadistes récupèrent régulièrement les équipements des armées nationales, lors d’attaques de casernes ou sur des soldats tués dans des combats. Mais Amnesty n’exclut pas non plus d’autres canaux.
« Cela peut être par le trafic d’armes et la faiblesse du contrôle des inventaires militaires au sein des pays sahéliens, ajoute Ousmane Diallo. Et en même temps, une dernière hypothèse que l’on ne peut pas négliger, c’est la possibilité que certains des membres de ces Forces armées-là vendent ou bien donnent certains de ces fusils à des membres de groupes armés, en particulier des groupes d’auto-défense pro-gouvernementaux. »
Amnesty rappelle que la France, la Slovaquie et la République tchèque exportent aussi des armes au Sahel et appelle ces pays, mais aussi les gouvernements sahéliens qui reçoivent ces armes, à mieux contrôler leur utilisation.