Après son pari gagnant sur la victoire à la présidentielle d’Ibrahim Boubacar Kéita, le mouvement Sabati 2012 s’invite sur le terrain politique, et semble vouloir transformer les espaces religieux en arène politique. Ce désormais mouvement politico-religieux brille par un double langage qui suscite déjà des doutes sur la sincérité de certains de ses leaders.

Après son soutien gagnant à IBK, le mouvement politico-religieux Sabati-2012 envisagerait de participer aux législatives prochaines en vue de rafler le maximum de députés pour permettre au nouveau président d’avoir la majorité absolue à l’Assemblée nationale et de gouverner sans difficulté majeure. Mais, vu l’évolution des choses et selon certaines informations, l’attitude de l’aile religieuse du mouvement qui a porté IBK à la tête du pays commence à susciter des doutes et des inquiétudes.

L’appétit venant en mangeant, Sabati 2012 prend déjà goût à la chose politique depuis l’élection à la Magistrature suprême du mentor d’un de ses mentors.

Pour voiler toute sa vraie face, le mouvement de Moussa Boubacar Bah se propose de soutenir les candidats sérieux, honnêtes et patriotiques aux prochaines élections législatives. Sûr de son implantation spirituelle (il s’est enraciné déjà dans nos mosquées), il prétend jauger son implantation politique tout en voulant un rôle de premier plan aux élections futures.

Ce manque de cohérence dans les propos du mouvement n’est-il pas lui aussi une stratégie qui apparait déjà comme un signe de frivolité de la jeunesse en période électorale ?  Un peu plus grotesque que celle de Sabati 2012, l’attitude des jeunes candidats à la présidentielle est des moins excusables pour n’avoir pu se faire entendre pendant la campagne électorale ou tout simplement pour avoir opté pour la gérontocratie en ayant choisi au second le plus âgé des candidats.

Pour beaucoup d’observateurs politiques, Sabati 2012 veut signer un accord politique avec le maximum de partis ou de candidats pour faire adopter ses positions dans l’hémicycle. Après le monde politique et religieux quel autre domaine sera dans le viseur de Sabati 2012. Si, en plus du président de la République dont il a contribué à l’élection à la tête de l’Etat, Sabati 2012 parvient à colorier l’Assemblée à ses couleurs, il pourrait naturellement devenir un moyen de contrôle de l’appareil d’Etat.
En tout cas, lors d’une grande assemblée générale  tenue  le week-end dernier à la grande mosquée de Bamako, le mouvement Sabati-2012 à travers son président, Moussa Boubacar Bah a exprimé son souhait de se signaler au moment du choix des élus au Mali.  Profitant de la même occasion, le président de Sabati-2012 a exhorté ses militants à répondre positivement aux consignes de vote du mouvement lors des législatives à venir. Est-ce à dire que Sabati se substitue à la Cour constitutionnelle chargé de la validation des listes de candidatures ? Le doute est entier.

Le président a annoncé qu’au moment venu, le mouvement étudiera les dossiers et parcours de tous les candidats avant de faire son choix.

Mais derrière ses déclarations du président de Sabati-2012, se cacherait des ambitions inavouées. En effet, selon d’autres sources d’information, le mouvement politico-religieux serait décidé à  présenter des candidats aux élections législatives de cette année. Car a-t-on appris, le mouvement  serait sur le point de nouer une alliance électorale avec des partis politiques notamment en Commune II.
 

Zakariyaou Fomba

Source: Le Débat

Après son pari gagnant sur la victoire à la présidentielle d’Ibrahim Boubacar Kéita, le mouvement Sabati 2012 s’invite sur le terrain politique, et semble vouloir transformer les espaces religieux en arène politique. Ce désormais mouvement politico-religieux brille par un double langage qui suscite déjà des doutes sur la sincérité de certains de ses leaders.

Après son soutien gagnant à IBK, le mouvement politico-religieux Sabati-2012 envisagerait de participer aux législatives prochaines en vue de rafler le maximum de députés pour permettre au nouveau président d’avoir la majorité absolue à l’Assemblée nationale et de gouverner sans difficulté majeure. Mais, vu l’évolution des choses et selon certaines informations, l’attitude de l’aile religieuse du mouvement qui a porté IBK à la tête du pays commence à susciter des doutes et des inquiétudes.

L’appétit venant en mangeant, Sabati 2012 prend déjà goût à la chose politique depuis l’élection à la Magistrature suprême du mentor d’un de ses mentors.

Pour voiler toute sa vraie face, le mouvement de Moussa Boubacar Bah se propose de soutenir les candidats sérieux, honnêtes et patriotiques aux prochaines élections législatives. Sûr de son implantation spirituelle (il s’est enraciné déjà dans nos mosquées), il prétend jauger son implantation politique tout en voulant un rôle de premier plan aux élections futures.

Ce manque de cohérence dans les propos du mouvement n’est-il pas lui aussi une stratégie qui apparait déjà comme un signe de frivolité de la jeunesse en période électorale ?  Un peu plus grotesque que celle de Sabati 2012, l’attitude des jeunes candidats à la présidentielle est des moins excusables pour n’avoir pu se faire entendre pendant la campagne électorale ou tout simplement pour avoir opté pour la gérontocratie en ayant choisi au second le plus âgé des candidats.

Pour beaucoup d’observateurs politiques, Sabati 2012 veut signer un accord politique avec le maximum de partis ou de candidats pour faire adopter ses positions dans l’hémicycle. Après le monde politique et religieux quel autre domaine sera dans le viseur de Sabati 2012. Si, en plus du président de la République dont il a contribué à l’élection à la tête de l’Etat, Sabati 2012 parvient à colorier l’Assemblée à ses couleurs, il pourrait naturellement devenir un moyen de contrôle de l’appareil d’Etat.
En tout cas, lors d’une grande assemblée générale  tenue  le week-end dernier à la grande mosquée de Bamako, le mouvement Sabati-2012 à travers son président, Moussa Boubacar Bah a exprimé son souhait de se signaler au moment du choix des élus au Mali.  Profitant de la même occasion, le président de Sabati-2012 a exhorté ses militants à répondre positivement aux consignes de vote du mouvement lors des législatives à venir. Est-ce à dire que Sabati se substitue à la Cour constitutionnelle chargé de la validation des listes de candidatures ? Le doute est entier.

Le président a annoncé qu’au moment venu, le mouvement étudiera les dossiers et parcours de tous les candidats avant de faire son choix.

Mais derrière ses déclarations du président de Sabati-2012, se cacherait des ambitions inavouées. En effet, selon d’autres sources d’information, le mouvement politico-religieux serait décidé à  présenter des candidats aux élections législatives de cette année. Car a-t-on appris, le mouvement  serait sur le point de nouer une alliance électorale avec des partis politiques notamment en Commune II.
 

Zakariyaou Fomba

Source: Le Débat