L’Énergie du Mali (EDM-SA), une société d’économie mixte, assure la production et la distribution de l’énergie. Elle représentait 10% du chiffre d’affaires national et son réseau alimentait 35 000 abonnés. Néanmoins, le Mali n’est pas dépourvu d’atouts; l’aménagement des cours d’eau était à ses débuts en 1978, et l’énergie solaire dépassait à peine le stade expérimental.
Le barrage de Sélingué sur le Sankarani produit de l’électricité depuis août 1980; vers 1984, sa puissance installée sera de 44 000 kW, ce qui correspondra aux deux tiers de la puissance actuellement disponible.Le barrage de Manantali, sur le Bafing, conçu dans le cadre de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), devait avoir une puissance installée de 144 000 kW. Dans les projets à plus long terme, deux (02) sites de barrage sur le Niger avaient été retenus: Tossaye et Labbézanga. EDM-SA: le problème est connu et la solution aussi est connueLe problème arrange les responsables de la Société Énergie du Mali (EDM-SA). Sinon, une Société qui a des clients jusqu’à ce qu’elle même fasse des publicités pour dire aux clients de consommer moins. Les clients payent à l’avance le compteur prépayé, mais l’EDM-SA n’arrive pas à se prendre en charge et on est obligé de s’endetter pour faire fonctionner EDM-SA. Il faut faire appel à une autre société privée de production et de vente d’électricité au Mali. Qu’en est-elle de l’Énergie solaire ?Dans le domaine de l’énergie solaire, un générateur a été installé à l’hôpital de San, mais la réalisation la plus spectaculaire était la centrale solaire de Diré, à 200 km au sud de Tombouctou, destinée à alimenter la station de pompage d’un périmètre irrigué. Cette centrale de moyenne puissance, 80k W, est l’une des plus grandes installations opérationnelles du monde.Les potentialités hydro-électriques et solaires conjuguées aux espoirs donnaient espoir aux récentes découvertes d’indices d’énergie fossiles pour résoudre les problèmes énergétiques auxquels le pays est confronté. Les ressources énergétiques insuffisantes et vétustesElles sont actuellement insuffisantes, et cette indigence constitue incontestablement un frein au développement des activités économiques, d’autant que l’étendue du territoire complique singulièrement les problèmes de distribution.En 1978, le Mali disposait de dix centrales thermiques fonctionnant au fuel et seulement de deux (02) centrales hydroélectriques (Sotuba et Félou); les centrales thermiques assuraient les trois quarts des 102 millions de kWh produits annuellement; cette situation contribua à aggraver les difficultés économiques du pays par suite du renchérissement des produits pétroliers.
L’Inter de Bamako