« Malheureusement, certains médias nationaux et internationaux, victimes sans aucun doute de leur prisme et de clichés aux relents néoconservateurs, affirment que le président de la République du Tchad est à la recherche d’une légitimité internationale ou d’un retour aux bonnes grâces du président français et du Parti socialiste » , souligne la Présidence Tchadienne qui met notamment « à l’amende » la France et les médias français.
Dans un communiqué parvenu à bamada.net et signé de Dieudonné Djonbaye, le Directeur Général de la Communication du Palais présidentiel de Djamena, la presse nationale et internationale est « remise à sa place » sur les « mauvaises interprétations » de l’intervention militaire tchadienne au Mali qui « n’est rien d’autre qu’un acte de solidarité humanitaire ».
« Malheureusement, certains médias nationaux et internationaux, victimes sans aucun doute de leur prisme et de clichés aux relents néoconservateurs, affirment que le président de la République du Tchad est à la recherche d’une légitimité internationale ou d’un retour aux bonnes grâces du président français et du Parti socialiste » , souligne la Présidence Tchadienne qui met notamment « à l’amende » la France et les médias français.
La diffusion du communiqué intervient au moment de la visite du ministre de la Défense français, Jean-Yves le Drian à N’Djamena. Ce dernier doit s’entretenir avec le chef de l’État, Idriss Déby sur l’après-guerre au Mali.
«Gendarme de l’Afrique», « puissance régionale» ou encore « parrain », les termes employés « travestissent la philosophie ainsi que la vision du Président de la République du Tchad », précise la Présidence qui ajoute que « s’il existe encore des nostalgiques d’un passé qui a infantilisé l’Afrique, il est temps qu’ils se départissent de cette idée saugrenue ».