L’information a été donnée, mercredi 15 mars, au CICB, par le Procureur général près le Tribunal de la Commune IV, Idrissa Hamidou Touré. C’était à l’issue des travaux d’un atelier entre praticiens et acteurs des réformes de la justice.
En effet, le Tribunal de la Commune IV est la juridiction dont relève le Pôle national de lutte contre la cybercriminalité. Une décision prise le vendredi 11 novembre 2022. Il s’agit de traquer les auteurs d’atteinte contre les mœurs et les troubles à l’ordre public sur les NTIC.
Se prêtant aux questions des hommes de médias, le Procureur Idrissa Hamidou Touré a informé que le parquet de la CIV a placé, au cours du dernier trimestre, 399 personnes sous mandat de dépôt, sur lesquelles 372 ont été jugées et 27 attendent leur jugement. » En commune IV, personne n’est mis en liberté avant le délai d’un mois en prison « , a-t-il précisé.
Il a aussi souligné que l’instruction d’un dossier peut prendre du temps avant le jugement, » quand vous êtes mis sous mandat de dépôt, votre liberté dépend exclusivement des magistrats en charge du dossier « , a-t-il dit aux journalistes, avant d’évoquer que » la corruption ce n’est pas que dans la justice. C’est dans tous les secteurs, aujourd’hui. Si elle doit être combattue, c’est ensemble qu’on pourra le faire « .
Cependant, il faut rappeler que les réformes, qui faisaient l’objet de discussion entre praticiens, durant les trois jours de l’atelier, au CICB, ont porté sur les » réformes de l’opérationnalisation du Pôle national économique et financier, du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité, de l’Agence de recouvrement et de gestion des avoirs saisis ou confisqués et de la Direction nationale des droits de l’homme « .
Oumar BARRY
Source: l’Indépendant