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Le président malien appelle à l’action contre le “guêpier” sud-libyen

Au forum de Dakar, mardi, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a exhorté la communauté internationale à trouver “une solution appropriée dans le sud libyen”, une zone où sont retranchés des jihadistes refoulés du Mali.

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Pour le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, la source des problèmes de sécurité de l’Afrique se trouve dans le sud libyen. Il l’a dit en clôture du Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique, qui s’est tenu les 15 et 16 décembre à Dakar, à l’initiative de la France.

“Tant qu’on n’aura pas résolu le problème sud-libyen, il n’y aura pas de paix dans nos régions.(…) Il faut que la communauté internationale se convainque qu’il y a un travail inachevé dont nous sommes les victimes collatérales (…) et nous le resterons tant qu’une solution appropriée ne sera pas trouvée à ce guêpier”, a-il-martelé mardi 16 décembre durant son intervention.

Jihadistes retranchés

Le président sénégalais Macky Sall a également insisté à la tribune sur la menace que constituent pour la région le jihadisme et les trafics transfrontaliers en tous genres en provenance du sud de la Libye, aux confins de l’Algérie, du Niger et du Tchad.

Une partie des jihadistes refoulés du Mali, dont l’Algérien Mokhtar Belmokhtar et le Malien touareg Iyad Ag Ghali, se sont retranchés dans cette région, devenu un véritable havre, par où transitent les armes prélevées dans les gigantesques stocks du colonel Kahdafi.

La veille, interrogé par France 24 en marge du sommet auquel il participait, le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian avait appelé les pays africains à mieux collaborer face au terrorisme.

Durant ce sommet se sont réunis quelque 300 chefs d’État africains, chercheurs, universitaires et militaires. Le maître-mot de ce forum, au cours duquel il a été beaucoup question de la crise dans le nord du Mali et en Centrafrique, était la prévention de ces crises coûteuses sur les plans humain et matériel. “Il faut agir en amont. Les fonds alloués à la résolution de ces crises pourraient ainsi être utilisés dans le développement économique et social”, a confié Smaïl Cherhui, commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine.

Autre sujet abordé, la création d’une force africaine, une sorte de contingent panafricain pour prévenir les crises. Mais pour l’heure, cette proposition suscite des interrogations. Quels pays y participeraient, comment financer cette force ? Ces questions n’ont pas été tranchées.

Avec AFP

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