A l’issue des sommets des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA et de la CEDEAO auxquels il a pris part dans la capitale sénégalaise, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a accordé un entretien à la presse dans lequel il a salué l’intervention de la CEDEAO au Mali qui a contribué à mettre fin au calvaire du peuple malien. Par la même occasion, le chef de l’Etat s’est dit heureux de l’engagement renouvelé de la CEDEAO aux côtés de notre pays dans sa lutte contre le terrorisme dans sa partie nord. Ibrahim Boubacar Keïta a aussi évoqué le renforcement de l’effectif de la MINUSMA dans notre pays, estimé aujourd’hui à environ 6 000 hommes alors l’effectif prévu pour la Mission est de 12 000.
« Cela est d’autant plus important que le mouvement djihadiste veut reprendre du poils de la bête. On a parlé de regroupements subsidiaires qui n’augurent rien de bon pour le Mali, pour les pays frères du voisinage. Je voudrai parler du Niger et de tous les autres. Les documents retrouvés dans une radio à Tombouctou ont édifié le monde entier sur la réalité. J’ai profité pour informer mes homologues à fond sur la situation dans le nord du pays, singulièrement à Kidal que je trouve inadmissible, insoutenable, intolérable et qui ne saurait perdurer. Je souhaite désormais que ces différents mouvements soient considérés comme des groupes armés », a déclaré le chef de l’Etat.
Par rapport aux élections législatives dont le premier tour est prévu pour le 24 novembre, le président de la République estime qu’il n’y a pas de problème à ce niveau. « Le communiqué issu du sommet de la CEDEAO s’est surtout félicité de la bonne tenue de l’élection présidentielle au Mali qui incarne désormais la dignité malienne retrouvée. Nous avons pris la place qui est la nôtre au sein de la communauté internationale. C’est le retour du Mali au sein de la communauté internationale d’une manière décisive et ferme », a-t-il dit.
M. K
Source: l’Essor