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« Le président est le mieux informé sur ce qui se passe dans le secteur de l’agriculture. Il faut qu’il prenne des mesures fortes »

Le Forum civil, dans sa politique de conscientisation et d’éveil de la population, est en train d’accélérer et de multiplier les démarches dans le sens de la lutte contre les flux financiers illicites. Aujourd’hui, Birahime Seck et ses collaborateurs regroupés au sein du Forum civil et en partenariat avec Tax Justice Network Africa (TJNA) ont organisé avec les étudiants de Bignona, une conférence sur les flux financiers illicites en Afrique. Ce choix, comme l’a si bien expliqué Birahime Seck, «consiste à faire la sensibilisation sur les conséquences néfastes que les flux financiers illicites peuvent provoquer. Il est impératif qu’une mobilisation se fasse et pour cela, nous avons choisi cette frange jeune et particulièrement les étudiants qui font partie du monde intellectuel ».

Compte tenu de ces efforts qui ont été récemment notés dans le cadre du Doing business et de la place qui est jugée salutaire par rapport aux années précédentes, le coordonnateur du Forum civil estimera simplement que « des pays tels le Niger,  le Burkina, le Mali ou encore le Sénégal, le constat est qu’en se basant sur l’indice de perception de la corruption, ils sont dans la zone rouge, dans la pauvreté, dans une logique permanente d’inégalités et même d’insécurité galopante… »

 

À cette occasion, le coordonnateur du Forum civil n’a pas hésité à faire appel à nos corps de contrôle pour la publication des rapports. «  Nous sommes confrontés à un refus du gouvernement de publier les rapports sur les dépenses fiscales. Ces corps de contrôle comme la DGID sont dans l’obligation de livrer ces rapports pour édifier la population ». Selon lui, la cour des comptes, l’IGE, et autres corps de contrôle sont dans l’obligation de donner ces rapports. Les flux financiers illicites seront toujours selon Birahime Seck combattus et dans tous les domaines, que ce soit le domaine des télécommunications, de la pêche et même de l’agriculture.

 

Le coordonnateur demandera ainsi la publication des bénéficiaires en ce qui concerne les semences, avant d’interpeller le chef de l’état à revoir ce qui se passe réellement dans les différents secteurs dans lesquelles les flux financiers illicites sont beaucoup plus visibles tels des secteurs comme l’agriculture, la pêche  ou encore les télécommunications.

Partant de là, Birahime Seck, pour que l’information sur les conséquences des flux financiers illicites soit bien perçue, estime que « toucher la population à la base est une priorité, mais les étudiants qui constituent l’avenir de demain et qui évoluent dans un milieu intellectuel sont les premiers à être impliqués. »

Dakaractu

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