Hospitalisé depuis jeudi à Grenoble (Isère) pour des « contrôles médicaux périodiques », le président algérien Abdelaziz Bouteflika a quitté la France samedi en début d’après-midi, a-t-on appris de sources concordantes.
« Il a quitté le territoire national », selon l’une de ces sources. Le chef de l’Etat algérien a quitté peu après midi le service de cardiologie du Groupe hospitalier mutualiste, où exerce son cardiologue, Jacques Monségu.
M. Bouteflika avait déjà été hospitalisé dans cette clinique en novembre 2014. Il a ensuite été conduit, sous escorte, à l’aéroport de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs (Isère), près de Grenoble, où il a quitté la France.
Jeudi, un communiqué de la présidence algérienne indiquait que le chef de l?État avait « quitté le pays pour une courte visite privée en France, durant laquelle il effectuera ses contrôles médicaux périodiques, sous la direction de ses médecins traitants ».
Âgé de 78 ans, M. Bouteflika a été victime en 2013 d’un AVC qui a affaibli sa mobilité et sa faculté d’élocution. Ses activités publiques sont devenues très rares et il n’apparaît à l’écran de la télévision officielle que lorsqu’il reçoit des invités étrangers.
Début novembre, le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, en réponse à des personnalités et des partis politiques ayant émis des doutes sur les capacités du chef de l’Etat à diriger le pays, avait affirmé que M. Bouteflika assumait ses fonctions « au quotidien ».