Le chef de la délégation, Boureïma Tabalaba, a présenté l’état des lieux indiquant que le taux d’accès à l’eau potable au Mali s’élève à 72,1 %, tandis que seulement 45 % de la population bénéficie de services d’assainissement adéquats. Il a également souligné le déficit persistant de points d’eau modernes dans 531 villages à travers le pays.

Boureïma Tabalaba a exprimé sa gratitude pour l’importance accordée à l’eau et à l’assainissement dans les articles 10 et 25 de la nouvelle Constitution du Mali. Il a également noté que cette volonté politique s’inscrit en parfaite harmonie avec les priorités du Cadre stratégique pour la Relance économique et le Développement durable (CREDD) et de l’Objectif de Développement durable 6 (ODD6) des Nations unies visant l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement d’ici 2030.

Par ailleurs, l’audience a permis de soulever des préoccupations quant au retard dans l’adoption des décrets relatifs aux deux politiques mentionnées.

En réponse, le ministre de tutelle a rassuré la délégation sur l’état d’avancement des politiques relatives à l’eau et à l’assainissement au sein du circuit administratif, une réactivité qui a été vivement appréciée par le Premier ministre. Choguel Kokalla Maïga s’est félicité de la brillante collaboration entre le Gouvernement et la société civile qui œuvrent de concert pour le bien-être de la population.