L’Association des jeunes écrivains du Mali regroupe des jeunes auteurs. Malick M’Baye, leur président explique la façon dont les productions sont protégées et les écrivains perçoivent leurs droits Mali.
« Après publication, l’œuvre est protégée par le Bureau malien des droits d’auteur l’éditeur ou l’auteur dépose un exemplaire du livre pour enregistrement. En cas de litige concernant l’œuvre, le Bureau malien des droits d’auteur intervient pour le résoudre. » « De nombreux auteurs optent pour le contrat à compte d’auteur, car il offre un meilleur retour sur investissement. L’auteur finance la production de son livre, reçoit ses exemplaires, les vend et perçoit ses droits à chaque vente », explique le président de l’association.
Le rôle clé du BMDA
Le Bureau malien du droit d’auteur BMDA a pour rôle de protéger les œuvres littéraires et artistiques. Aussi, il s’occupe de la gestion des œuvres des créateurs afin de leur permettre de profiter de l’exploitation desdites œuvres. Mme Diallo Aïda Koné, directrice générale de cet établissement, précise qu’« en s’affiliant au BMDA, les auteurs renoncent à la gestion individuelle et nous confient la gestion de leurs droits. Il nous incombe de surveiller l’exploitation de ces œuvres et de contacter les agences assujetties au paiement de la redevance des droits d’auteur pour assurer une rémunération. »
Le BMDA appelle tous ceux qui exploitent les œuvres littéraires et artistiques de se munir d’abord d’une autorisation, au risque de tomber sous le coup de la piraterie. Un acte puni par la loi régissant la propriété littéraire et artistique en république du Mali.