Plus d’une semaine après l’événement, la démission fracassante du ministre de l’Energie et des Mines continue d’alimenter la chronique, à coups d’interrogations sur les circonstances ainsi que les implications de son départ. Pour les conséquences, elles pourraient se trouver ailleurs que dans l’amélioration de la desserte énergétique pour un problème aussi structurel que l’équation de l’EDM et qui ne saurait se résoudre par le seul départ d’un ministre.
En ce qui concerne les circonstances de sa démission, nos confidences n’excluent pas certes le poids de la pression régalienne, mais elles sont formelles quant à un départ librement consenti ayant probablement même fait l’objet de moult transactions avec le démissionnaire pour l’amener à revoir sa décision. Il nous revient de même source que Lamine S. Traoré n’a accédé aux sollicitations de rester au gouvernement que sous conditions parmi lesquelles le libre choix de son Directeur général à la tête de la société EDM. Toutes choses que les hautes autorités n’ont pas agréées et dont les traces figurent d’ailleurs dans la correspondance de sa démission. Il y est clair, en effet, que la motivation la plus saillante de sa démission demeure les divergences entre lui et les autorités autour de la réorganisation de la société EDM.
Source : Le Témoin