Le Maroc est pointé du doigt suite aux derniers attentats terroristes attribués au groupe djihadiste MUJAO dans le but de faire échouer les bonnes offices de l’Algérie au Mali.

La reprise des attaques au Mali quelque mois seulement après la signature de l’accord de paix et de réconciliation à Alger est une preuve plus que suffisante des visées de ce mouvement dont les finances provenaient essentiellement du trafic du haschich et de la cocaïne.

La presse algérienne accuse le Maroc de télécommander ces opérations terroristes en vue de perturber les négociations menées entre les acteurs maliens sous les auspices d’Alger. Une accusation largement renforcée par les informations relayées par des sources de presse françaises.

En effet, selon une dépêche publiée le 5 septembre 2012 par le magazine Jeune Afrique, “les services de renseignement français affirment que des armes auraient récemment été livrées, via le Burkina Faso, au Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO)”. “Du coup, les responsables français se montrent perplexes : comment des camions chargés d’armes pourraient-ils traverser le Burkina sans l’aval des autorités ?”, signale Jeune Afrique, alors que les autorités sahraouies avaient accusé Limam Ould Chafai d’être le relais de contact entre Rabat et le MUJAO. Depuis le renversement du président Compaoré, Ould Chafai s’est réfugié au Maroc où sa famille se trouvait déjà depuis des années auparavant.

L’armée française possède aussi des preuves accablantes contre le Maroc. Lors de son ratissage de la Vallée de l’Amettetaï, elle a trouvé des documents et des GPS qui lui ont permis de retracer le chemin parcouru par les terroristes pour arriver au Mali. Ils étaient clairement partis du Maroc et de la Tunisie. Des informations rapportées par l’émission Envoyé Spécial du 17 octobre 2013.

source : autre presse