Les élections, la situation de Kidal et la question des caques bleus, voici entre autres les différents sujets abordés par M. Makan Konaté, président du Collectif (COPA) lors d’un point de presse aminé ce mardi 30 avril à la maison de la presse.
« Nous risquons de braver l’état d’urgence et battre le pavé, si le gouvernement du Mali s’entête à organiser des élections sans la localité de Kidal » ! Parole de Makan Konaté ! Aux dires de notre conférencier, le gouvernement du Mali ne peut et ne doit souhaiter des élections tant que la moindre localité du territoire reste occupée. Ce, au regard de la constitution de la République.
Toujours au chapitre des élections, le COPA souhaite que ce soit un président jeune qui s’occupe désormais des affaires du pays : « nous ne voulons plus ni de Modibo Sidibé, ni de Soumaïla Cissé… ni d’IBK ! NOus voulons un président jeune pour bâtir un Mali nouveau. »
Le COPA, par la voix de son président, se dit très préoccupé par la situation de Kidal, surtout le cas Mnla. Sur ce point Makan Konaté fustige : « nous comprenons très mal ce qui se passe à Kidal. Pourquoi l’armée malienne n’y va pas jusqu’à présent ? De toute façon nous demandons à nos autorités de ne jamais négocier avec le MNLA.»
De l’avis du président du COPA, les 12.000 casques bleus prévus pour juillet prochain ne doivent pas servir de force d’interposition entre le MNLA et l’armée malienne. A ses dires, la force onusienne doit être déployée sur l’ensemble du territoire et non seulement dans la localité de Kidal. «nous voulons Kidal libre et cette force doit nous aider à cultiver une paix durable.
Rappelons que le COPA est un regroupement pro-putschistes qui n’a jamais caché son attachement à Kati. Raison pour laquelle, lors de ce point de presse, Makan Konaté a fait des démentis concernant le présumé « demande d’asile » du Capitaine Sanogo. A l’en croire, si le Capitaine doit mourir assassiné, il mourra au Mali.
Djibi