Après deux ans d’absence en raison de la crise sécuritaire, le public avait hâte d’accueillir l’élection de miss ORTM 2014. Après les castings de l’étape de Bamako, la finale qui était prévue pour le 21 novembre au centre international de conférences de Bamako (CICB) a été reportée au 5 décembre prochain. Pour couper court aux rumeurs qui circulent, nous avons rencontré le secrétaire général du comité syndical Abdourhamane Hinfa Touré, qui nous donne les raisons de ce report.
Selon le Secrétaire général du comité syndical de l’ORTM Abdourhamane Hinfa Touré « c’est le jeudi 20 novembre que le Directeur Général de L’ORTM nous a annoncé de la part du ministre de l’économie numérique de l’information et de la communication d’arrêter l’organisation de la finale miss ORTM. Après avoir parlé avec le ministre, il dit que cette décision venait de lui-même et que ce n’est pas pour des raisons religieuses, mais pour la raison d’Etat : les accords d’Alger et aussi la maladie à virus EBOLA ».
Il ajoute: « Que les choses soient bien claires, ce n’est pas une annulation, miss ORTM aura lieu le 5 décembre, sinon le comité syndical ira en grève.
Le préavis est même déposé au ministère du Travail. Nous sommes prêts à envahir la rue jusqu’à ce que la situation se dénoue. C’est un droit dont on nous a privés et on aurait dû être prévenu avant de faire déplacer les filles, payer la salle et les hôtels.
Les filles et les accompagnateurs sont tous rentrés chez eux, mais elles seront tous là le dimanche pour commencer les répétitions et des mesures seront prises pour faire venir miss France.
A tous les Maliens, Miss ORTM n’est pas n’importe quel plateau, c’est un plateau de sensibilisation pour la paix et la réconciliation, c’est aussi un plateau de prévention contre la maladie à virus EBOLA », a fait savoir le Secrétaire général du comité syndical.
Au regard de l’évolution de la situation, tout laisse croire que le comité syndical est décidé à aller jusqu’au bout pour avoir satisfaction, car il pense qu’on est en train de lui priver de son droit.
Flassoun TRAORE et Kady MAIGA