Entamée le 1er septembre à Alger, la deuxième phase des négociations entre Bamako et les mouvements armés du nord du Mali n’a pas encore abouti au résultat escompté.
Le futur statut du nord du Mali constitue le principal point de divergence entre les parties prenantes au dialogue inclusif inter-malien, engagé depuis le 1er septembre à Alger.
Les représentants de Bamako et les dirigeants des mouvements armés, n’arrivent pas à s’entendre sur cette question.
A la veille de la reprise des pourparlers, certaines déclarations avaient laissé croire que des négociations concrètes allaient être engagées, les mouvements armés s’étant entendus sur la démarche à suivre.
Le président de la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA), Ibrahim Ag Mohamed Salah, avait notamment déclaré que “dorénavant, c’est une seule voix qui parlera au nom du peuple de l’Azawad”.
Mais le mouvement s’est heurté lundi à un conflit interne entre ses principaux dirigeants.
Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a, depuis Addis Abéba, appelé les parties prenantes maliennes à “négocier de bonne foi”, à harmoniser “leurs positions et faire preuve d’un esprit de tolérance mutuelle “, afin de trouver une solution durable à la crise qui prévaut au Mali.
Source: BBC