Un autobus de la mine de Semafo, située à Boungou, dans la région de l’est, a été visé par des hommes armés le mercredi 6 novembre. Plusieurs travailleurs sont toujours portés disparus. De nombreux blessés sont pris en charge par les autorités sanitaires.
Difficile de donner un bilan définitif de cette attaque. Car une soixantaine de travailleurs de la mine restent toujours introuvables. Une soixantaine de blessés sont toujours pris en charge.
Dans un communiqué, la compagnie minière explique que le convoi a été attaqué à une quarantaine kilomètres du site de Boungou. Le convoi était accompagné par une escorte de militaires burkinabè. Il était composé de plusieurs autobus qui transportaient des employés locaux, des entrepreneurs et des fournisseurs de la mine.
Selon des sources sécuritaires, c’est aux environs de 9h30, heure locale, ce mercredi que des hommes armés ont attaqué le convoi. Le véhicule des militaires chargés de la sécurisation du convoi a sauté sur un engin explosif improvisé. Et cela a été suivi d’échanges de tirs entre les militaires et les assaillants. Pris de panique, les passagers des autobus se sont dispersés dans la brousse, pourchassés par les hommes armés.
L’incident s’est produit dans une zone non couverte efficacement par les réseaux de téléphonie, ce qui, selon nos sources, a rendu difficile l’arrivée rapide des renforts sur place. Un conseil de cabinet, présidé par le chef du gouvernement, est organisé ce jeudi.
Par RFI