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L’Association Présence Buwa Niimi rejette toute négociation avec les rebelles

Les responsables de l’association «Présence Buwa Niimi» étaient face à la presse, le lundi 24 novembre dernier, pour dire leur point de vue sur le document proposé par la médiation des pourparlers inters maliens. La conférence de presse était animée par son président, Raphaël Diarra, en présence de l’honorable Abdoulaye Dembélé, élu à Tominian.

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Dans son exposé liminaire, le président de Présence Buwa Niimi, Raphael Diarra, a décliné les raisons de cette conférence. Selon lui, cette rencontre avec les hommes de média porte sur la proposition algérienne pour un accord de paix et de réconciliation au Mali. À ses dires, le gouvernement malien a partagé ce document avec certaines composantes du peuple. Son association compte rappeler son opposition à toute négociation et à toute revendication portée au bout du canon. Il a souligné que les différents accords dits de paix qui ont été signés par le passé pour mettre fin aux revendications fallacieuses ont plutôt servi de prétexte pour les rebelles de perpétrer d’autres attaques contre le Mali.

C’est pour cette raison que la présence Buwa -Niimi rejette toute négociation avec les bandits qui prennent les armes depuis l’indépendance contre notre nation et freinent son développement.

Raphaël Diarra  a soutenu que le contenu du document présenté par la médiation algérienne pose un problème fondamental pour l’avenir de notre nation. Et cela par la fixation d’un ratio exceptionnel d’un député pour 30 000 habitants pour les régions du nord au lieu de 60 000 pour le reste du pays. Ce qui est incompatible avec la disposition constitutionnelle qui stipule que les Maliens naissent libres et égaux en droits et en devoirs. Il est tout aussi  inacceptable qu’un quota soit réservé dans la fonction publique pour les ressortissants des régions du Nord. Idem pour l’octroi des postes administratifs notamment ministériels sur la base de l’appartenance aux régions du nord. Au mepris du savoir-faire et de la compétence.

Le président de Présence Buwa Niimi a indiqué que tous ces facteurs comportent des risques certains pour la cohésion nationale. À moins que cette représentation, à travers des quotas, soit élargie aux autres régions géographiques et communautaires de notre pays, a-t-il conclu.

 Cléophas TYENOU

SOURCE: L’Indépendant  du   26 nov 2014.
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