Pour le reste: toutes les stars du double champion du monde en titre seront présentes, à commencer par le demi d’ouverture vedette des All Blacks Beauden Barrett, l’ailier au talent fou et petit prodigue du rugby de son pays Rieko Ioane, le capitaine et centre Kieran Read ou encore le “bus ” de Toulon Julian Savea. Victorieuse de l’Afrique du Sud (12-11) il y a une semaine après avoir fait le dos rond en première période, l’Angleterre a pris les choses à l’inverse ce samedi en démarrant très, très fort ce choc. La dernière remonte à 2014, où la Nouvelle-Zélande avait disposé des hommes en blanc (24-21). Je sens que jouer contre la Nouvelle-Zélande lui convient, c’est juste une intuition, avait déclaré Eddie Jones, sélectionneur anglais fortement décrié, avant le match. C’est à partir de la deuxième mi-temps que les All Blacks ont réussi à fournir leur effort et sont revenus à hauteur, avant de prendre et garder l’avantage. A ce jeu, les Anglais se montrent les plus efficaces et s’offrent un nouvel essai par l’intermédiaire de Hartley, transformé par Farrell (15-0, 25e).
Le pack envoyait percer Crotty, puis Barrett remettait intérieur pour l’excellent McKenzie (15-7, 39). Mais les Néo-Zélandais, solides dans le jeu au pied et combatifs comme souvent, sont parvenus à renverser la situation, grâce notamment à la patte de Barrett, auteur d’un drop, de deux pénalités et d’une transformation.
Un public anglais qui va longtemps pester contre une décision de l’arbitre… français, Jérôme Garcès. Sam Underhill a pourtant eu le ballon de la victoire en inscrivant un essai (76e) à la suite d’un dégagement de Barrett, contré par Courtney Lawes.
Douche froide pour le XV de la rose. Il peut aussi nourrir des regrets et une certaine colère.