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Lancement du concours Bamako ville propre : Mme Kéïta Aminata Maïga en est la marraine

La Première Dame du Mali, Mme Kéïta Aminata Maïga, non moins présidente de la l’Ong Agir, vient de lancer le concours dénommé «Bamako ville propre», initié par le département de l’Environnement et de l’Assainissement dirigé par Mme Kéïta Aïda M’Bo. Ce lancement a fait l’objet d’une cérémonie, le samedi 29 avril dernier, au Palais des Sports. C’était en présence de plusieurs invités de marque dont des partenaires techniques et financiers.

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Ce concours, premier du genre, a pour but de mobiliser tous les acteurs autour de l’assainissement pour le mieux-être des populations dans un cadre de vie adéquat. Il s’agit de mettre en compétition les différents quartiers, groupes scolaires et écoles des communes du district de Bamako.

 

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Après le lancement, les lauréats seront récompensés, le 18 juin prochain, au cours d’une cérémonie. Ainsi, plusieurs prix seront décernés. Parmi lesquels figurent, comme lots, un camion Benne, 22 motos-tricycles et de 94 kits d’assainissement.

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La marraine de ce concours s’appelle Mme Kéïta Aminata Maïga. C’est pourquoi, elle était très heureuse et même émue lors du lancement de ce projet. «Le concours Bamako, ville propre, au-delà du surpassement collectif pour voir son initiative, sa commune, son quartier, son groupe scolaire primé, est une invite à un engagement citoyen permanent. Nous devons retenir que vivre dans un environnement sain est un engagement citoyen avec une adhésion populaire», a précisé la présidente de l’Ong Agir. Selon elle, «la situation que nous vivons aujourd’hui à Bamako et dans nos capitales régionales nous impose une prise de conscience à la fois individuelle et collective. C’est une question de santé publique et l’ensemble des citoyens doit adhérer aux changements de comportement en faveur d’une meilleure qualité de vie. Nous le savons. Les ménages sont producteurs de la majeure partie des déchets solides et liquides. Nous devons nous adapter aux règles de la ville et cesser que nos villes ne soient pas des villes villages. Nous en avons la capacité, une capacité qui ne demande pas de financement. C’est notre comportement quotidien, de petits gestes pour éviter de produire beaucoup de déchets, de petits gestes pour jeter mieux les déchets qui rendront notre environnement sain. C’est une question de volonté. C’est vrai que les habitudes sont têtues, mais quand on veut, on peut».

ABH

Par Aujourd’hui-Mali –

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