Depuis l’élection du Président IBK, le vent de l’opportunisme a entrainé certains partis à signer une Convention au nom de la Majorité Présidentielle. Leur objectif officiel était de soutenir les actions d’une Excellence qui distribue à volonté des portefeuilles à des hommes qui ont théâtralement brigué la Magistrature suprême.
Dans toute vraie guerre, il faut connaitre l’effectif réel de ses combattants. L’ADEPMdébarque du navire de Ladji Bourama, au milieu d’une traversée faite de mensonges et de trahison. Ceci est un coup dur médiatique d’une majorité de moutons de panurges, incapables d’interpeller l’homme qui tient la bride. Aboubacar Sidick Fomba était l’un des soldats d’une majorité présidentielle malheureuse. Oui sans pouvoir s’affirmer, la soixante de partis politiques incarnent encore l’incapacité pragmatique et une cécité intellectuelle à concevoir un plan d’ensemble.
Le parti politique qui a le plus défendu les actions du Président IBK, vient de se réveiller sur l’autoroute de la désillusion et de l’entêtement. S’engager, c’est s’assumer, le parti du coq blanc Alliance Démocratique du Peuple Malien dévoile avec colère les aspects de l’improvisation d’un régime pour lequel il s’est battu bec et ongles.
Seul le SADI avait refusé de fondre ses valeurs dans cette CMP dont le rôle allait être d’approuver et de défendre à tous points de vue le Président le plus inaccessible du Mali. Le paradoxe est que leSADI apporte encore son soutien à un allié qui ne l’écoute pas. La porte s’ouvrirait-elle pour l’Honorable Dr Oumar Mariko est ses partisans ? la réponse au temps et aux instances du parti.
Le chef de l’Etat méprise son parti(RPM) et son peuple. Dans chacune de ses allocutions, il relève le malaise des citoyens, entrevoit des remèdes adéquats avant de les surprendre de la pire des façons. Que faire donc à cette allure pharamineuse, ou civils et militaires tombent quotidiennement au nord mais surtout au centre et au sud d’un Mali alité. Les religieux électeurs sont divisés, les députés, complices, un gouvernement plaidant pour une explication de l’accord auquel il tient comme la prunelle de ses yeux. Il y a de l’inconfort partout, avec un bateau dont le contrôle semble être perdu, certains passagers de la majorité présidentielle débarquent officiellement laissant la porte ouverte à d’autres compagnons d’un suzerain dépassé par la fonction présidentielle.
Ammi Baba Cissé ABC