La jeunesse projette une grande marche ce samedi 30 septembre !
Les populations de la zone aéroportuaire de Gouana (village de la commune rurale de Kalabancoro) sont très gênées et très dépassées par les eaux usées qui les empoisonnent mais leurs champs aussi. Ces eaux usées tirées des latrines par des grands camions citernes sont déversées vers le Febak. D’une odeur dégoutante, ces eaux coulent dans un canal à découvert dans le village de Gouana, en passant par Missalabougou, pour se terminer dans le fleuve Niger.
Ces eaux usées et toxiques très néfastes pour la santé des populations de Gouana ont détruit beaucoup de récoltes. Bassi Traoré, un vieux cultivateur victime de ces eaux usées témoigne : « ces eaux usées qui traversent mon champ, m’ont causé beaucoup de pertes : plus d’une centaine de pieds d’orange, de pieds de banane et de manguiers ont été détruits par ces eaux usées. Toutes les eaux de puits de mon champ sont devenues inutilisables et nuisibles. Pis, mes enfants et moi sont toujours malades à cause de ces eaux qui sont sources de moustiques et de maladies ».
En plus du vieux cultivateur Traoré, plus de 90% de la population dont la principale activité est l’exploitation maraichère et champêtre sont victimes de ces eaux usées. Elles coulent dans la servitude où l’essentiel des productions maraîchères et agricoles s’effectuent.
L’indifférence et le silence coupable du maire Tiécoura Hamadoun Diarra
Ces eaux usées qui ont des effets néfastes sur l’organisme humain en particulier et sur l’environnement en général, ont pollué les eaux des puits des populations de Gouana et riverains où elles coulent quotidiennement. Les dégâts causés par ces eaux aux populations de Gouana et riverains ne font ni chaud ni froid au maire RPM, Tiécoura H. Diarra imposé par force à la tête de la Mairie. Plusieurs fois interpellé sur la gravité de la situation, il n’a pas levé le petit doigt d’un iota. Alors que c’est dans son devoir de protéger et de veiller au bien-être des populations de la commune rurale de Kalabancoro en général et du village de Gouana en particulier. En tant qu’autorité communale, premier responsable de la gestion de la commune, il doit user de tous les moyens pour interdire la déverse des eaux usées par les camions citernes. Mais sieur Diarra, incompétent devant l’éternel, croise les bras. Avec son laxisme, il se rend du coup complice de l’empoissonnement de la population de Gouana et environnante.
Eu égard de son silence coupable, la jeunesse de Gouana a décidé de prendre à bras le corps leur survie. Elle projette d’ailleurs une grande marche, ce samedi 30 septembre 2017, contre les assassins déverseurs des eaux usées dans leur village. Avec une véritable détermination de force, elle attend stopper net la déverse de ces eaux usées en barrant complètement la route aux camions citernes assassins.
En tout cas, il revenait aux autorités municipales de prendre des mesures énergiques pour faire face à la pollution de l’environnement dans les communes. Mais pour la Commune rurale de Kalabancoro, c’est peine perdue et c’est vraiment dommage. Puisque le maire putschiste du RPM Tiécoura H.Diarra ne peut rien apporter de bon pour le progrès et le développement de la Commune. Bon que pour faire du mal, il a commencé à terroriser les propriétaires des camions transporteurs de sable et les travailleurs de la Mairie. Une travailleuse a été injustement chassée par lui. Et comme cela ne suffisait pas, le maire putschiste dictateur Tiécoura H. Diarra a fait sceller doublement le bureau de cette pauvre femme. Nous y reviendrons plus en détail dans notre prochaine parution.
La Rédaction
Par Le Démocrate