La distribution se poursuit et aujourd’hui, nous sommes à plus de 500 hommes de médias enrôlés, composés de journalistes, techniciens et animateurs.
De nos jours, ils sont plus de 500 détenteurs de la nouvelle carte de presse d’un format plus réduit que l’ancienne, qui contient toutes les informations, avec emprunte digitale et signature infalsifiables et personnalisées.
Le président de la commission carte de presse, Alassane Diombélé, s’est dit satisfait de voir que la nouvelle carte de presse a contribué à promouvoir davantage, à assainir et à professionnaliser le paysage médiatique national. Car avant, dit-il, n’importe qui avait accès à la carte de presse.
Cependant, le président Diombélé reconnait que l’enrôlement a été à un moment interrompu suite à quelques problèmes avec la machine. Mais aujourd’hui, rassure-t-il, une nouvelle machine est achetée et l’enrôlement continue toujours. Il a profité de cette occasion pour inviter les journalistes qui sont sur le terrain et qui en ont besoin de venir s’enrôler.
Toutefois, il a tenu à rappeler les uns et les autres par rapport aux critères d’accès à la nouvelle carte de presse. Pour lui, ils sont déjà connus de tous, car les critères ont été établis depuis le départ. Les conditions d’accès sont énumérées dans l’arrêté.
Malgré tout, il est constaté que la commission continue de faire face à certains confrères ne connaissant pas les conditions d’accès, pensent toujours que la nouvelle carte de presse est délivrée comme avant. “Maintenant, il y’a des dossiers à fournir”, a dit M. Diombélé.
La commission a noté également que d’autres sont souvent pressés et pensent que ça se fait automatiquement, alors que c’est une commission, composée de toute la corporation, qui a été mise en place pour analyser les dossiers.
“Quand tu déposes ton dossier, la commission statue sur le dossier, étudie, si tu remplis les critères, on vous appelle pour venir faire la carte de presse”, a-t-il expliqué.
C’est pourquoi ça prend souvent du temps. Toutefois, la commission entend continuer davantage à informer et à sensibiliser les confrères.
Les journalistes doivent savoir aussi que la commission rejette certains dossiers, soit le dossier est incomplet, soit le diplôme n’est pas ce qu’on recherche.
Pour être journaliste dit, M. Diombélé, il faut être détenteur d’un diplôme de journalisme ou équivalent, c’est-à-dire Bac plus 4 ou 5.
Au recto, la nouvelle carte contient le nom et le prénom de son détenteur, sa fonction et sa photo d’identité avec en majuscule, la mention laissez-passer, Au verso, l’adresse du détenteur, le nom de l’employeur, la mention “strictement personnelle” et surtout un code barre de sécurité qui permet même en cas de contrôle technique, d’identifier rapidement le détenteur et de réduire les risques de fraude ou de contrefaçon. Elle a une durée de vie de 3 ans. Sa délivrance et son renouvellement à échéance sont gratuits. Mais en cas de demande de renouvellement avant l’expiration de son délai, le demandeur est soumis au payement de la somme de 20 000 F CFA contre quittance du trésor public.
Ibrahima Ndiaye