Le Forum « Guinée Equatorial Emergent » réuni une assemblée de plus de 800 participants, trois fois plus que l’objectif initial, dont des acteurs économiques et des prescripteurs du monde entier. Ils ont pu découvrir l’une des économies les plus dynamiques d’Afrique (1), notamment à travers 5 secteurs stratégiques : l’agriculture et l’élevage d’animaux ; la pêche ; la pétrochimie et l’exploitation minière ; le tourisme et les services financiers.
Parmi les participants …
4 anciens présidents
• Joaquim Chissano, Président du Mozambique (1986-2005)
• Festus Gontebanye Mogae, Président de la République du Botswana (1998-2008)
• Jorge Quiroga, ancien Président de Bolivie
• Olusegun Obasanjo, ancien Président du Nigeria (1999-2007)
Autres participants importants…
• Otavio Azevedo, PDG d’Andrade Gutierrez, Brésil,
• Ozwald Boateng, créateur et cofondateur de Made in Africa Foundation, Royaume-Uni,
• Selim Bora, président de Summa, Turquie,
• Benjamin Bronfman, cofondateur de Global Thermostat (USA),
• Pascal Drouhaud, vice-président Afrique subsaharienne et Amérique latine pour Alstom, France,
• Sala I Martin, professeur d’économie internationale à Columbia University, États-Unis,
• Mehmet Nazif Günal, président du conseil d’administration de MNG Holding, Turquie,
• Fathallah Oulalou, maire de Rabat, ancien Ministre de l’Économie et des Finances, Maroc,
• Rodrigo de Rato, ancien directeur général du Fonds monétaire international,
• Moussa Seck, président du Pan-African AgriBusiness and Agro Industries Consortium (consortium des agro-industries et entreprises agroalimentaires panafricaines),
• John Shields, chef de mission en Guinée équatoriale, Programme Horizon 2020.
Les représentants de grandes sociétés internationales, des entrepreneurs qui réussissent, des investisseurs sur les marchés émergents et marchés frontières, des experts du secteur, des représentants d’institutions internationales, notamment de la Banque mondiale et du FMI, ainsi que des chefs d’État, ont échangé leurs points de vue en direct avec 100 hauts-fonctionnaires équato-guinéens. Parmi ces personnalités figuraient le chef d’État, son excellence Obiang Nguema MBasogo, Président de la République de Guinée équatoriale, accompagné de 8 de ses principaux ministres.
« Nous sommes vraiment ravis de monter que la Guinée équatoriale est à un tournant décisif dans son émergence économique, grâce à la diversification économique et à son plan d’industrialisation, PEGI 2020. Notre ambition générale est d’assurer une durabilité à long terme permettant de générer suffisamment d’emplois pour les générations actuelles et futures par le biais d’initiatives propices aux affaires », a conclu Marcelino Owono Edu, Ministre des Finances et du Budget de Guinée équatoriale.
Au cours des 2 jours de la rencontre, les participants ont abordé de nombreuses questions à la faveur de discussions très concrètes sur la façon de développer un environnement propice aux affaires. Les discussions ont nomment porté sur la transparence, l’État de droit, saluant l’engagement manifeste du gouvernement et du Président à recevoir et intégrer les idées apportées, et à aller de l’avant avec un plan très ambitieux.
Suite aux discussions, des contrats d’investissement ont été signés pour un montant total de 500 millions d’euros et des accords pour plus d’un milliard d’euros d’investissements dans les secteurs de la pêche, de l’agriculture, de l’énergie, de l’exploitation minière et du tourisme.
De plus, plusieurs initiatives seront mises en œuvre suite au Symposium :
– La création d’un « guichet unique » où les investisseurs potentiels obtiendront les renseignements nécessaires pour démarrer une entreprise dans le pays, tels que des informations relatives à la loi sur les investissements ou aux permis de construire
– Un objectif pour faciliter la création d’entreprise et réduire à deux jours les formalités d’inscription au registre du commerce
– Le lancement d’un Fonds de co-investissement (FCI) de 500 milliards de francs CFA (équivalant à 1 milliard USD), ce qui représente près d’un quart des dépenses d’investissement annuelles du pays. Ce fonds permettra de favoriser la stratégie globale de l’État visant à diversifier l’économie au-delà du secteur pétrolier et gazier, sur lequel s’est appuyée la récente croissance du pays (1), afin de parvenir à un système économique plus équilibré.
Tout cela n’aurait pas été possible sans un cadre de politique macro-économique saine. Ce sujet a également été traité avant le Symposium, lors d’une réunion de dialogue sur la politique le 31 janvier, avec le gouvernement équato-guinéen, des experts de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.