– La ministre déléguée en charge de la mémoire et des anciens combattants Patricia Mirallès évoque la date du 31 janvier.

La France « a entamé le retrait de ses troupes déployées » au Tchad « dès le mois de décembre, et promet que « toutes les troupes combattantes » seront « parties dans le respect des délais », a déclaré mardi la ministre déléguée à la mémoire et aux anciens combattants, Patricia Mirallès.

Interrogée sur la politique africaine de la France lors de la séance hebdomadaire de questions au gouvernement, la ministre française a affirmé qu’il « est normal que la France se désengage lorsque les autorités, en l’occurrence tchadiennes, le décident ».

« C’est un État souverain. Cela n’a d’ailleurs rien d’exceptionnel puisque la France a déjà quitté plusieurs fois le Sahel depuis les années 60 », a-t-elle poursuivi.

Dans le détail, elle assure que s’agissant du « désengagement en cours », la France a déjà « entamé le retrait de ses troupes dès le mois de décembre » et que ses « armées ont rétrocédé et quitté » deux camps.

Elle indique qu’au « 31 janvier, il reste à N’Djamena quelques logisticiens pour organiser les derniers convois » et que « toutes les troupes combattantes seront parties dans le respect des délais ».

Ces déclarations interviennent alors que les autorités tchadiennes avaient pris la décision de mettre fin aux accords de coopération militaire avec la France, ancienne puissance coloniale.

Début janvier, le président tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno, avait par ailleurs exprimé son indignation ‘’vis-à-vis des propos récemment tenus par le président Macron qui frisent le mépris envers l’Afrique et les Africains’’, estimant que son homologue français ‘’se trompe d’époque’’.

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