ue la France préparait “les plans pour intervenir contre Daech” (acronyme de l’EI en arabe).
Nous réaffirmons notre engagement à infliger une défaite durable à cette organisation barbare, ont-ils ajouté.
Jupé s’exprimait lors d’une conférence animée devant les étudiants de l’Institut diplomatique et des relations internationales (IDRI) en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. Depuis, les jihadistes ont cédé du terrain en Irak et subi des revers en Syrie, mais accentué leur emprise sur la Libye.
La coalition doit “aller de l’avant dans sa stratégie, dont nous savons qu’elle fonctionnera, et le faire sans relâche en ne donnant à Daesh aucune possibilité de se regrouper, de fuir, et aucun abri où se cacher”, a affirmé M. Kerry.
Mais nous ne sommes certainement pas ici pour nous vanter, avait auparavant souligné M. Kerry.
” Il n’est absolument pas question que nous intervenions militairement en Libye (…)”. “Ce qui est vrai, c’est que nous sommes préoccupés” par la montée de l’Etat islamique en Libye, et c’est pourquoi “il faut pousser à la formation d’un gouvernement d’union nationale“, a encore dit le ministre des Affaires étrangères, cité par l’AFP.
Dans son communiqué final, la coalition internationale, prudente, s’est contentée de faire part de sa préoccupation devant “l’influence croissante” de l’EI en Libye, et de réaffirmer sa disponibilité pour “soutenir le gouvernement d’union nationale dans ses efforts pour établir la paix et la sécurité pour le peuple libyen”.
Cependant, il ne semble pas encore être question de lancer dans ce pays une seconde opération militaire internationale, semblable à celle de 2011 à laquelle les Forces armées canadiennes avaient participé.
Source: la-kabylie