Ils ont été repérés par leur entourage ou par les services de l’État (police, gendarmerie, Éducation nationale) en raison d’un repli identitaire, d’une apologie du terrorisme ou de leur hostilité aux institutions. À elle seule, la plate-forme numéro vert antidjihad du ministère de l’Intérieur, instaurée en avril 2014 pour endiguer l’hémorragie des départs vers la Syrie et l’Irak, a permis de déceler 4590 profils inquiétants, d’individus dits «radicalisés». Contrairement à une idée reçue, «ces derniers ne basculent quasiment jamais en pianotant seuls sur leur ordinateur. Le déclencheur est dans 95 % des cas lié à un contact humain», précise-t-on à l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste. Si la contagion a gagné tout le pays, Paris, l’Île-de-France et le Sud-Est comptent le plus grand nombre de cas déclarés.
Le Figaro dévoile en exclusivité la carte de France des personnes signalées pour «radicalisation». Un phénomène en pleine expansion, qui touche de plus en plus d’adolescents et de jeunes femmes.
Source: lefigaro