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La colère du maire de Gao

Le dimanche 5 avril 2015, aux environs de 06 heures du matin, au moins 5 roquettes ont été tirées sur la ville de Gao. L’une d’entre elles a atteint une maison, entraînant la mort d’une femme et blessant deux autres civils.

Les victimes (mort et blessées) sont toutes des femmes. Les populations de Gao ne comprennent pas cette situation, car leur ville héberge beaucoup de militaires. Comme les populations, le maire Sadou Harouna Diallo exige le renforcement de la patrouille dans la ville et aux alentours de la ville, d’autant que les roquettes ont été tirées à 20 Km de Gao. Avant, il y a eu l’attaque du convoi du CICR à 40 Km de Gao. D’après le maire, les premières explosions ont commencé à 06h 02 et après 20 à 30 secondes, elles se sont poursuivies jusqu’à 5. «Nous vivons de stress tous les jours, parce qu’il ne se passe pas une semaine sans qu’on ne tue quelqu’un à 20 km de Gao, sans que les gens ne marchent sur une mine. Il y a des problèmes toutes les semaines. Je ne suis pas militaire, mais je ne comprends pas qu’il y a un effectif militaire de 700 à 800 hommes à Gao ville, et que dans les alentours à 20 Km on nous envoie des obus ; ça, je ne comprends pas».

Opposant ou déréglé

Le jeune Alassane Dembélé n’a pas bien compris le rôle d’un responsable de parti politique. Alasko comme l’appellent ses intimes vient de débarquer à l’opposition. Il est le président d’un parti politique ; il tire sur tout ce qui bouge et pense avoir raison sur tout le monde. Le samedi 5 avril 2015, il était avec les leaders de l’opposition qui ont fait acte de présence dans deux activités de partis politiques membres de l’opposition (FARE et PRVM) ;  tous deux célébraient leur anniversaire. Alasko, qui se croit toujours à l’AEEM, s’en est pris à tout le monde dans un désordre total, vociférant au point que l’auditoire avait de la peine à capter certaines parties de son intervention. Pour ainsi dire, il a fait des affirmations gratuites. Il a manqué de style et de civilité. Certainement qu’il pense qu’être membre de l’opposition et habillé en costume démodé, veut dire qu’il faut manquer de respect à tout le monde. Soumaïla Cissé a du pain sur la planche. Si Alasko se croit blanc comme neige, ses camarades de l’ENA et des jeunes volontaires de l’APEJ disent le contraire.

500 cadres à placer

La bataille pour le placement des cadres et autres militants Rpm se poursuit, car l’objectif du puissant Treta est de placer 500 cadres Rpm dans l’administration malienne. Ce chiffre a été annoncé par Lanseny Balla Keïta dans sa lettre ouverte au président de la République. Personne au Rpm ne l’a démenti. Cela n’est pas surprenant de la part d’un Boucary Treta qui faisait partie d’un cercle restreint de responsables Adéma, qui ont tenté de faire la même chose sous Alpha Oumar Konaré. Beaucoup de militants se sont opposés, mais à l’époque, Treta a trouvé d’autres moyens pour faire ce qu’il souhaitait. Mais cela n’est pas étonnant car le secrétaire général du Rpm qui, selon certaines sources, était presque parti à l’URD à la veille du coup d’Etat, est capable de tout. Ayant actuellement l’administrationà ses pieds, pour ne pas dire une bonne partie de celle-ci et le monde du développement rural, il peut le faire. Sur fond d’intimidations et de menaces.

Un autre objectif atteint

L’Ethiopie a annoncé cette semaine qu’elle avait atteint l’un des objectifs du millénaire pour le développement. Désormais, près de 60% de sa population a accès à l’eau potable, soit 57 millions de personnes, alors qu’elles n’étaient que 6 millions il y a 25 ans. C’est le quatrième OMD que l’Ethiopie atteint, après ceux concernant l’accès à l’éducation, la mortalité infantile et la mortalité maternelle. Cela n’est pas surprenant car l’Ethiopie a une très vieille tradition d’optimisation de l’exploitation de son eau. Des systèmes ingénieux adaptés à des conditions difficiles ont vu le jour dans le pays à travers les siècles. On s’étonne ainsi moins de la réussite des projets mis en place depuis 1990 et particulièrement depuis 2003, avec des communautés locales souvent très impliquées. L’Ethiopie espère pouvoir bientôt annoncer l’atteinte d’un autre Objectif du millénaire pour le développement, celui du taux d’accès à des sanitaires propres.

Le taximan échappe de justesse

Suite à la forte explosion qui s’est produite le vendredi 03 avril 2015, aux environs de 8h00, dans une maison à usage d’habitation à Sirakoro Méguétana, dans la périphérie de Bamako, et ayant fait un mort et quatre blessés, un ressortissant burkinabé du nom de Kindé Alhassane a été arrêté.

Les services spécialisés ont relevé dans les décombres la présence de composants explosifs dont les origines et la nature seront déterminées par lesdits services. Avant l’explosion, c’est un taximan qui est venu déposer les détonateurs et autres produits chimiques ; le tout était dans son taxi. De Kati à Sirakoro Méguétana, il a traversé la ville de Bamako avec des explosifs. Ce sont les secousses qui ont fait que l’un d’entre eux était sur le point d’exploser. Heureusement, le taximan a eu le temps de débarquer ces détonateurs et de s’éloigner des lieux avant la déflagration d’un explosif. Heureusement pour lui et la population de Bamako, car l’explosif pouvait détoner en plein Bamako au cours de son transport. Le bilan aurait été plus lourd que ça. Le propriétaire de la maison où a lieu l’explosion est un citoyen burkinabé, qui pratique des activités de commerce de composants chimiques utilisés dans l’orpaillage. Il a des antécédents judiciaires au Mali.

 

Zuma en Algérie

Le président sud-africain était en Alger pour parler de paix en Afrique. Les deux pays sont les plus grands contributeurs à l’Union africaine. La visite de Zuma a duré du lundi 30 mars au 1er avril 2015. Il s’est entretenu avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika. Une visite principalement consacrée aux questions de sécurité et qui intervient après les déplacements en Algérie des présidents du Mali, du Niger et du Zimbabwe. C’est la deuxième visite du président sud-africain en deux ans. Jacob Zuma a évoqué  avec Abdelaziz Bouteflika les questions de paix et de sécurité sur le continent africain, comme le président algérien l’avait fait avec ses homologues malien, nigérien ou encore avec Robert Mugabe. Ils ont parlé notamment de terrorisme, de crise libyenne mais également d’armement. L’Algérie et l’Afrique du Sud sont les deux premières puissances militaires du continent. Un accord de défense a été signé entre les deux pays en 1999, qui permet aux deux pays de s’acheter des armes plus facilement. Mais Alger et Pretoria, dont la coopération est historique, veulent, selon les communiqués officiels, trouver de nouvelles formes de partenariats. Jacob Zuma était accompagné de quatre ou cinq de ses ministres. Enfin, l’Algérie et l’Afrique du Sud veulent tenter de remédier à ce qu’elles appellent la marginalisation du continent africain sur la scène internationale. Une stratégie qui passe, pour les Algériens, par le renforcement des liens diplomatiques avec leurs voisins africains.

L’Ortm falsifie l’histoire  

En 2006, l’Ortm avait fait un montage d’images en oubliant les images de l’actuel président de la République. Il était alors président de l’Assemblée nationale. Les critiques ont fusé de partout. Cela fait trois mois que le même Ortm montre des images sur le Mali, sur l’initiative du gouvernement malien, en oubliant les autres présidents de la République. Sur les images qui passent juste avant le générique du journal, il n’y a que les présidents Modibo Keïta et IBK. On ne montre ni le général Moussa Traoré, ni Alpha Oumar Konaré, encore moins ATT ou Dioncounda Traoré. Selon nos informations, c’est uneinstruction du gouvernement à l’époque dirigé par Moussa Joseph Mara. Certains disent que c’est pour faire plaisir à IBK, car même dans les discours des responsables du Rpm, que ce soit les jeunes ou même les membres du bureau politique, «l’histoire» du Mali commence par Modibo Keïta et s’arrête à Ibrahim Boubacar Keïta. C’est une falsification ! L’Ortm ne doit pas accepter cette falsification de l’histoire en supprimant les images des anciens présidents du Mali.

 

Source: Le Reporter

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