L’association des étudiants de l’Institut des sciences politiques, des relations internationales et de la communication de Kayes (ISPRIC) a organisé le 22 juin au centre de conférence de Kayes une conférence de presse sur le thème : « Rôle et place des mines du complexe Loulo et Gounkoto dans le développement communautaire ».

Cette conférence a offert l’occasion aux responsables des deux sociétés  d’édifier la presse locale, les autorités administratives et politiques et le public kayésien sur la participation des mines de Loulo et de Gounkoto au développement des communautés.

Le Mali compte de nos jours une dizaine de sociétés minières et se classe 3ème producteur africain de l’or après l’Afrique du Sud et le Ghana. La production aurifère contribue à hauteur de 8% au PIB et représente 70% des recettes d’exportation. La région de Kayes compte actuellement 5 sociétés minières parmi lesquelles les mines de Loulo et de Gounkoto qui sont exploitées par la compagnie sud-africaine RandGold ressources.

Selon Tahirou Ballo, le directeur général de Gounkoto, en plus de leur apport à l’économie nationale (paiement de taxes, impôts, salaires), ces deux sociétés contribuent beaucoup au développement des communautés qui les entourent. « Elles investissent chaque année des centaines de millions de Fcfa dans le développement  communautaire par la construction et l’équipement de salles de classe, des adductions d’eau, l’aménagement de périmètres maraichers, l’appui aux producteurs, etc. », a détaillé Tahirou Ballo dans sa présentation.

Le président de l’Association des étudiants de l’ISPRIC de Kayes, Jaffar Haidara, a regretté le déficit de communication sur les investissements communautaires. D’où « notre initiative pour mieux présenter le rôle de ces deux mines dans le développement local et national », dira-t-il.

Pendant 3 heures d’horloge, Tahirou Ballo et ses proches collaborateurs, Youssouf Ongoïba et Fidèle Diarra, a détaillé à l’assistance l’ensemble des investissements dans les zones aurifères de proximité. La plupart des questions des journalistes ont porté sur l’apport du complexe minier au développement durable de la région et du Mali, les conditions de travail des employés, les aspects  environnementaux, etc. La bonne nouvelle du jour aura été l’annonce qu’aucun licenciement n’est programmé dans les deux mines.

La conférence a appris beaucoup de choses aux journalistes et animateurs de radios de Kayes. A la fin de la rencontre, l’ensemble des communicateurs, dans un souci d’objectivité, a souhaité des visites de terrain sur les sites, une communication régulière sur les investissements locaux et l’implication des opérateurs économiques de la région dans l’approvisionnement des mines.

Rappelons que la conférence de presse a eu lieu sous la présidence du préfet de Kayes et en présence du président du conseil régional, du directeur régional des mines et de la géologie et des représentants de la société civile.

O. NIANE

AMAP-Kayes