Ce mardi matin au réveil, dans une cour commune à Kalanbacoura, un couple se disputait pour un chiot, motif : le manque d’attention à l’égard de l’animal.

AB est très attaché à son petit chiot, il n’apprécie pas les membres de la cour commune qui ne prennent pas soin de son chiot. AB aurait aimé que tous soient au petit soin pour son chiot. Mais tel n’est pas le cas, certains n’accordent aucune importance à l animal surtout sa femme qui, très occupée, oublie souvent le chiot. Ce dernier est même très souvent privé de son repas quotidien.
Laissé à lui dans la cour, le petit chiot dans ses escapades ne fait que des « bêtises » à la limite insupportable pour des membres de la famille. Cacas par ci, urine par là, le petit chiot renifle tout, surtout ce qu’il ne faut pas…
Une chose qu’AB ne tolère pas et a du mal à comprendre qu’aucun membre de la cour ne pense au chien également. Occupé par son travail, AB est très regardant sur la santé et le bien être de son chiot. Une fois rentré chaque soir, il vérifie l’état de son chiot. C’est là qu’il s’est rendu compte que ce dernier perd du poids. Et sans chercher à comprendre, il s’est mis en colère en soulignant avec hargne que le chiot est le futur protecteur de toute la cour. Rien que pour cette raison il (le chiot) doit être bien traité.
Sans hésiter AB a proféré des menaces. Il a promis de porter main à quiconque oserait encore maltraiter le petit chiot. Sa femme qui était la seule à l’écouter en plus des enfants, elle a promis de mieux prendre soin du petit chiot à la condition qu’A.B tienne sa promesse de construire une cage pour l ‘animal. Mais les plaintes de Mme n’impressionnent à aucun moment AB qui reste ferme sur sa décision de punir toute personne qui se hasarderait à nuire à la vie de ce petit animal. « Jeter une pierre sur ce chiot c’est donc porter atteinte au bonheur de son propriétaire » a-t-il scandé.
Cependant l’amour de celui-ci envers son chiot est loin de faire l’unanimité au sein de sa famille ainsi qu’à son entourage, qui qualifie les propos d’AB de non sens et d’irraisonnables. Jusque où l’amour des animaux peut-il nous mener ?

Darcia Utrech Ripoll (stagiaire)

Les Echos