La Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) a tenu dans ses locaux mardi dernier sa 2 e série d’échanges entre les opérateurs économiques et les administrateurs. Le thème a porté sur ‘’ le système déclaratif et le mode de perception des taxes’’. L’objectif est de créer un espace d’échanges entre le secteur privé et les services techniques de l’administration en mettant face à face les deux parties sur les questions qui préoccupent les opérateurs économiques.
« La CCIM à travers cette rencontre a voulu susciter un véritable dialogue direct entre nous opérateurs économiques et les cadres de l’administration fiscale autour des questions qui nous préoccupent. Des réponses appropriées aideraient à instaurer un climat de confiance et de partenariat fécond, cela pour le grand bonheur du budget d’Etat et dont nous, opérateurs économiques, sommes les principaux contributeurs. » Soulignes Mamadou Baba Sylla, vice président de la CCIM.
Autour de cette série d’échanges qui se déroulera pendant un bout de temps, les organisateurs veulent apaiser tout d’abord les tensions qui règnent entre les deux parties. Mais aussi leurs permettre de comprendre le fonctionnement des différentes administrations.
Ainsi pour cet échange deux inspecteurs d’impôts ont discuté avec les commerçants sur le déroulement de la fiscalité et présenté le régime et lois des impôts régis par l’Etat.
Selon Abdoulaye Touré, inspecteur en Commune III, « le système déclaratif des impôts comprend deux régimes d’imposition qui sont entre autres, le régime bénéficiaire réel dont le chiffre d’affaires est supérieur à 50 millions et le régime d’impôt synthétique dont le chiffre d’affaires est inférieur à 50 millions d’où le taux de pourcentage s’élève à 3 % sur le bénéfice du commerçant. »
Après discussions, les commerçants ont montré leurs préoccupations par rapport au régime synthétique car, pour eux, le taux de pourcentage de 3% est un peu en hausse et ils souhaitent que le président de la CCIM intervienne auprès des autorités afin qu’elles puissent ramener le taux de pourcentage à 1%.
Aux termes de la rencontre, les autorités affirment et rassurent les commerçants qu’il y aura une amélioration dans les jours à venir pour qu’ils puissent mener à bien leurs opérations. D’autres rencontres suivront à la demande des opérateurs ou sur initiatives de la chambre afin d’informer et de former les ressortissants sur les différentes thématiques leur permettant de promouvoir leurs affaires dans le respect des lois et règlements de notre pays.
Il y a une dizaine de jours, s’est tenue la première série de rencontres qui avait porté sur ‘’les procédures d’importation et d’exportation au Mali et les obstacles y afférents ‘’.
Aïchatou Konaré
Les echos