Ce lundi 10 juin 2024, un juge de la Cour d’Appel de Bamako, avait accordé, lors d’une audience, la liberté provisoire à Abdel Kader MAÏGA. Mais, le leader du M5-RFP reste en prison suite à l’appel du Procureur du même tribunal.
Contrairement à certaines informations relayées hier lundi sur les réseaux sociaux, il n’y a pas eu de liberté provisoire pour Abdel Kader MAÏGA, condamné à deux ans de prison dont un an avec sursis par la justice.
Sur une décision de la Cour d’appel de Bamako, Abdoul Kader MAIGA avait obtenu sa liberté provisoire auprès du juge. Malheureusement pour la famille de M. MAIGA et les militants du M5-RFP, le Procureur général s’est opposé.
Abdoul Kader MAIGA, un proche du chef du gouvernement, a été condamné, le lundi 29 avril, à 2 ans de prison dont un an avec sursis.
Il avait été placé sous mandat de dépôt, en mars, suite à une plainte du mouvement politique de l’imam Oumarou DIARRA, pour « injure publique».
Après sa comparution devant le juge, il a écopé de deux ans de prison dont un an avec sursis, pour « injure publique ».
Abdel Kader MAIGA, « un fidèle » compagnon du Premier ministre, a été placé sous mandat de dépôt, le vendredi 08 mars, suite à une plainte du mouvement politique de l’imam Oumarou DIARRA.
Après la destitution inédite de son mentor de la tête du comité stratégique du M5-Rfp, Abdel Kader MAÏGA avait fait une sortie médiatique très « virulente », le mercredi 6 mars, pour le défendre. Dans sa vidéo de près de 2 heures et largement diffusée sur les médias sociaux, ce cadre de l’Union pour la république et la démocratie (URD), avait traité de « cafard » les leaders du mouvement hétéroclite qui ont porté l’imam Diarra à la tête du comité stratégique, et qui, selon lui, sont les auteurs de la cabale médiatique contre Choguel Kokala MAIGA.
Il avait également corroboré les propos de son mentor Choguel MAIGA, qui accusait « certains militaires de diviser le M5-Rfp ».
Ce proche collaborateur du Premier ministre avait notamment attaqué verbalement le ministre de l’Administration territoriale, le colonel Abdoulaye MAIGA, « d’avoir déversé sa bile sur le Premier ministre, lors d’un conseil de cabinet, avant d’en claquer la porte ».
Par Abdoulaye OUATTARA