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JOURNEE PORTES OUVERTES : La Somagep à l’écoute des consommateurs

La Société malienne de gestion de l’eau de potable (Somagep-SA) a ouvert ses portes à ses abonnés. L’initiative a permis à la société d’échanger sur les principales difficultés rencontrées, au cours du traitement de l’eau potable servie à la population, en cette période des pluies. C’était jeudi dernier.

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« Nous n’avons pas de problème de qualité de l’eau. L’eau que nous distribuons respecte les normes sanitaires de l ‘OMS », la Somagep a levé toute équivoque sur là-dessus lors de sa journée portes ouvertes à l’endroit à sa clientèle, pour trouver des réponses aux interrogations sur la qualité de l’eau servie. Cependant, le directeur général de la société, Boubacar Kane, reconnaît que l’hivernage a posé quelques problèmes au niveau du fleuve Niger, la principale source d’alimentation de la ville de Bamako.

Cela est dû selon lui, à une montée des pics de turbidité exceptionnelle« jamais constatée pendant les années précédentes ». Les raisons, « Ces pics de turbidités provoqués par ce phénomène de l’exploitation de l’orpaillage par drague dans le lit des cours d’eau du fleuve Niger à Bamako, combinés à d’autres activités qui polluent l’eau du fleuve, ont fait que la qualité de l’eau brute prélevée dans le fleuve, s’est considérablement dégradée ».

Face à ces phénomènes de turbidité, qui sont posés en amont de la station de traitement,  la Somagep a pris des mesures, selon le DG « pour que nos installations puissent être en mesure de traiter l’eau de façon efficace, il faut que nous cassions un peu le débit pour pouvoir passer l’eau  au niveau de la station. Ce qui a créé une sorte de contradiction, parce qu’il pleut mais les gens n’ont pas de l’eau potable à tout moment »

Les Hommes de médias, les élus de la nation, les associations de défense de droits consommateurs, la société civile, sur place, ont visité les systèmes de production et de traitement de l’eau, de sa prise dans le fleuve jusqu’à sa distribution, la dernière étape.  Les premières unités visitées étaient la station de traitement et de pompage d’eau potable Djicoroni Para et les systèmes  de contrôle de la qualité de l’eau du laboratoire de la Somagep SA.

La station de traitement et de pompage d’eau potable Djicoroni Para date de 1956. Elle  représente 2/3 de la production de Bamako. Elle a une capacité nominale de 130 millions de litres d’eau pas jour, mais elle peut aller, selon les techniciens, en période de chaleur, jusqu’à 150 millions de litres d’eau par jour. La délégation s’est ensuite rendue sur sites des stations compactes de Magnabougou et de Missabougou sur la rive droite. La Somagep a deux autres stations compactes à Baco-Djicoroni et à Kalaban-Coro.

Construites pour parer aux plus pressés, ces stations, selon M. Kane, sont des solutions transitoires. Au Mali, elles sont intervenues en 2007. Et de préciser par ailleurs, que ces stations compactes, ne permettent pas la souplesse d’exploitation que les stations conventionnelles. Aussi, ses charges d’exploitation sont très récurrentes « Au Mali notre stratégie c’est quand nous aurons la station de Kabala,  nous allons démanteler ces stations compactes au niveau de Bamako et les installées dans les régions, où il y a le besoin »   

Bassiki Touré, secrétaire général de l’Association des éditeurs de la presse privée du Mali, participante à la journée portes ouverte, garde de bonne impression par rapport au « travail sérieux qui se fait en amont pour permettre à la population d’avoir une eau bonne qualité » Pour Mamadou B Diarra, membre du regroupement pour la défense des consommateurs du Mali, la résolution définitive de la problématique de pénurie d’eau constatée à Bamako ville, à travers le projet de Kabala, sera un grand ouf pour les consommateurs. A la fin de 2018, si « quelque chose d’extraordinaire ne se passe pas la station de Kabala verra le jour » se prononce Boubacar Kane, directeur général de la Somagep SA. Les travaux avancent de face de façon très satisfaisante dit-il.

La demande de la population de Bamako et environnant pour l’heure dépasse les 350 de millions de litres d’eau par jour, soit un déficit de 150 millions de litres d’eau par jour. La station de Kabala aura une capacité additionnelle de 288 millions de litres d’eau par jour. En attendant, des autres actions sont en cours pour solutionner en partie le problème de déficit. Parmi lesquelles, l’installation de Systèmes hydrauliques villageois améliorés (SHVA). Cette année,  47 SHVA dont 28 à Bamako, ont été crées sur tout l’étendu du territoire malien. Elles continueront en 2018, selon DG.

Kadiatou Mouyi Doumbia

 

Source: lesechos

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