C’est après la visite aux rescapés de l’accident survenu le samedi 14 novembre à 18h15 sur la route nationale 6 (RN6) entre Kasséla et Zantiguila et qui a fait 12 morts et 7 blessés graves, à l’Hôpital Gabriel Touré, que le ministre des Transports et des Infrastructures, Makan Fily Dabo a lancé les activités de la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route.

Selon la Direction régionale de la protection civile de Koulikoro, c’est une Sotrama et une voiture de marque Mercedes GLE 400 qui sont entrées en collision dans la Faya. Le thème retenu cette année pour la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route était justement : «Souvenir, Soutenir, Agir».

Un événement couplé avec la Journée africaine de la sécurité routière. Le lancement des activités a été présidé par le ministre des Transports et des Infrastructures, Makan Fily Dabo. C’était en présence du ministre de la Santé et du Développement social, Dr Fanta Siby et celui de la Sécurité et de la Protection civile, le colonel Modibo Koné. On notait également la présence à la cérémonie de la directrice générale de l’Agence nationale de la sécurité routière, Mme Diadji Sacko et de la vice-présidente de l’Association des victimes et parents de victimes de la route (AV-PAR), Mme Sountoura Hadeyja Siméone.

La Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route est célébrée, chaque année, le troisième dimanche du mois de novembre. Les objectifs visés sont, entre autres, rendre hommage à toutes les personnes tuées et gravement blessées sur les routes, reconnaître le travail crucial des services de secours et d’urgence, plaider pour un meilleur soutien aux victimes de la route et à leurs familles, promouvoir des actions basées sur des données probantes pour prévenir et éliminer les décès et les blessures sur la route.

«Souvenir : se souvenir des centaines de mères, pères, sœurs, frères, filles, fils, amis (es) et collègues qui ont perdu la vie sur nos routes. Soutenir : soutenir les personnes endeuillées et celles qui souffrent des conséquences durables du traumatisme physique, psychologique et des conséquences économiques qu’elles subissent au quotidien.

Agir : et enfin agir pour que ces tragédies évitables cessent sur nos routes dès maintenant», a développé le ministre des Transports et des Infrastructures. Pour Makan Fily Dabo, cette journée commémorative répond à un grand besoin des victimes de voir leurs pertes et leurs douleurs entendues, reconnues et partagées. «Se souvenir, oui. Mais il faut aussi soutenir et agir», a-t-il insisté.

Dans le cadre de cette journée, le département des Transports et des Infrastructures, à travers l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser), a initié une formation à l’endroit de l’AV-PAR et des journalistes. Les deux sessions étaient basées sur le code de la route et les techniques de la circulation routière. Selon le ministre Dabo, la commémoration de cette journée est une invitation à la mobilisation de tous les acteurs pour plus d’actions sur le terrain, afin de faire reculer le fléau de l’insécurité routière qui a tant endeuillé nos familles.

C’est aussi, poursuivra-t-il, l’occasion de penser aux usagers vulnérables, c’est-à-dire les piétons, les cyclistes, les motocyclistes, les personnes en situation de handicap, les personnes âgées, ainsi que les enfants. «Un tué sur la route est un mort de trop pour notre pays», a martelé le ministre Dabo. Il a promis des matériels médicalisés à la direction régionale de la protection civile rive gauche, avant de remettre à cette structure une enveloppe symbolique d’un million de Fcfa. La même somme a été remise à l’Association des victimes et parents de victimes de la route.

Babba B.COULIB ALY

Source : L’ESSOR